Noël, la grand-messe du marketing, le moment de l’année où la beauté ne sauvera rien du tout parce que le kitch est partout et l’occasion de faire monter en pointe sapin et cholestérol. Mais jouez hautbois, résonnez musettes, il est né le divin enfant et… ce sont enfin les congés ! En effet, Noël n’est pas uniquement une période de relâche pour notre ceinture abdominale, c’est aussi un temps de détente pour cocooner pendant les longues journées d’hiver. Voici donc quelques suggestions de films de circonstance à (re)voir, seul, en bonne ou en mauvaise compagnie (la belle-famille), entouré de guirlandes en crise d’épilepsie pendant que tombe la neige pluie.
Miracle sur la 34ème rue, de George Seaton, 1947 : le grand classique
Engagé par Doris Walker de chez Macy’s pour jouer le Père Noël lors d’une parade, Kris Kringle commence à intriguer les gens lorsqu’il prétend être le véritable Père Noël. Dépité par le commercialisme de la fête, le sympathique vieil homme s’est en effet donné pour mission de transmettre la magie de Noël à Doris et à sa fille, Susan, élevée dans le plus pur rationalisme. Lorsqu’il se fait arrêter et juger pour insanité, le voisin de Doris et avocat Fred Gailey s’engage à le défendre.
Alors qu’il avait été tourné pendant un hiver new-yorkais capable de geler les caméras, ce grand classique américain couronné de trois oscars et de deux golden globes est sorti en… mai ! Le président de la Fox estimait alors que plus de gens allaient au cinéma pendant l’été. Malgré son grand âge, le propos du film reste moderne puisqu’il met sur la sellette la frénésie commerciale de Noël et pose l’intergénérationnelle et cruciale question : le Père Noël existe-t-il ? Natalie Wood, l’actrice de huit ans qui jouait Susan, ne comprit qu’à la fête de fin de tournage que, malgré son authentique barbe, Edmund Gwenn n’était pas le vrai Père Noël. Quoi qu’il en soit, même si le film maintient intacte la magie de Noël, nous savons tous que ce dodu d’Américain est une duperie, et que le seul et l’authentique est Saint-Nicolas !
La réplique :
Kris Kringle, alias le Père Noël : Oh, Noël n’est pas seulement une journée, c’est un état d’esprit…
White Christmas, de Michael Curtiz, 1954 : la comédie musicale
Depuis la Deuxième guerre mondiale au cours de laquelle Phil Davis a sauvé la vie de Bob Wallace, les deux hommes jouissent d’un succès confirmé dans le monde du spectacle. Phil aimerait toutefois que Bob, ce bourreau de travail, lève le pied. Or, par une heureuse coïncidence, ils reçoivent une lettre de Betty et Judy, les deux sœurs d’un ancien camarade de l’armée qui souhaiteraient un avis éclairé sur leur prestation.
White Christmas est une comédie musicale tout ce qu’il y a de plus américain : des paillettes, des claquettes, du swing et Bing Crosby ! Le ton est humoristique et plein d’un enthousiasme contaminateur. En réalité, l’œuvre devait marquer les troisièmes retrouvailles de Crosby et Astaire, mais ce dernier déclina l’offre et fut finalement remplacé par Dany Kaye. Malgré ces grands noms, la plus grande star du film est sans aucun doute la chanson White Christmas de Irving Berlin. Crosby la chante d’ailleurs dans trois films : Holiday Inn (1942) qui inspira à son tour le film White Christmas, et dans un troisième film, Blues Skies (1946).
La réplique :
Phil Davis : Comment un garçon aussi laid ose avoir des sœurs ?
Bob Wallace : Des parents courageux j’imagine.
L’arbre de Noël, de Terence Young, 1969 : le drame
Depuis la mort de sa mère, Pascal, âgé de dix ans, passe les vacances avec son père, Laurent Ségur, un riche homme d’affaires. Alors qu’ils font une balade en bateau, un avion explose au-dessus d’eux et parachute une bombe atomique. Un peu plus tard, Laurent apprend que les irradiations ont provoqué chez son fils une leucémie et que l’enfant est condamné. Qu’importe, il va tout faire pour que Pascal vive les plus beaux mois de sa vie, en compagnie de Catherine, sa nouvelle compagne, du bienveillant Verdun, un camarade de guerre, et de la vieille gouvernante Marinette.
Souvent repris dans la liste des films les plus tristes, L’arbre de Noël fait pleurer dans les chaumières depuis plusieurs générations. Inspiré du livre éponyme de Michel Bataille, il contient tout le mélodrame qu’il est possible de faire tenir dans 140 minutes de film. William Holden, dans le rôle du père, et Bourvil, dans le rôle de Verdun, incarnent deux hommes plein d’amour pour ce petit garçon d’un stoïcisme décidément étonnant quant à sa mort. La présence des animaux élève l’émotion d’un cran : la fin assez explicite du cheval devenu fou, et surtout les loups, qui veilleront l’enfant jusqu’à l’inévitable tragédie. On vous aura prévenu, vous n’avez plus pleuré comme ça depuis Bambi !
La réplique :
Le médecin à Laurent Ségur : C’est long six mois, quand vous auriez pu ne pas disposer d’un seul jour. Quand vous auriez pu n’avoir jamais été ensemble. Profitez de votre chance. Amusez-vous. Soyez heureux.
Black Christmas, de Bob Clark, 1974 : le film d’horreur
Alors que les étudiantes d’une sororité de la petite ville universitaire de Bedford se préparent pour les vacances de Noël, elles se retrouvent la cible d’appels obscènes. Si au départ elles en rient, la situation devient préoccupante quand certaines d’entre elles commencent à disparaître. Mais elles ne savent pas encore que les appels sont passés de l’intérieur de la maison…
Tourné à Toronto avec Olivia Hussey et Margot Kidder, Black Christmas est souvent considéré comme un des premiers slashers. Il inspirera à John Carpenter Halloween, la nuit des masques (1978), puis le Vendredi 13 (1980) de Cunningham, etc., avant que le genre ne commence à sérieusement dégénérer en suites, remakes et versions modernes qualitativement inférieures, comme le Black Christmas de 2006. Si le film de Clark reprend effectivement certains éléments de la légende urbaine de « la baby-sitter et l’homme en haut de l’escalier », la rumeur veut que le film se soit également inspiré de meurtres ayant eu lieu à Québec aux alentours de Noël, mais cette dernière information n’a jamais été confirmée. Encore souvent méconnu, Black Christmas mérite le détour, à commencer par la scène d’anthologie de l’œil du tueur dans l’embrasure de la porte. Quelques années plus tard, alors qu’essentiellement abonné aux films d’épouvante, le réalisateur Bob Clark réalise A Christmas story (1983) une superbe comédie familiale devenue un classique de Noël dans les pays anglo-saxons.
La réplique :
Mrs. MacHenry : Ces filles se taperaient la tour de Pise, si elles arrivaient à grimper dessus !
Le Père Noël est une ordure, de Jean-Marie Poiré, 1982 : la comédie française
Pierre et Thérèse passent leur réveillon de Noël à la permanence téléphonique de SOS détresse-amitié. Mais le cours de la soirée est bouleversé par l’arrivée impromptue d’une femme enceinte, de son petit ami grossier et violent, d’un travesti et d’un voisin bulgare aux techniques de cuisine douteuses.
Pas la peine d’acheter le DVD ou de le télécharger, Le Père Noël est une ordure passe chaque année – sans exception – à la télé. D’ailleurs, vous l’avez peut-être regardé ce samedi 20 décembre à 21h sur RTL-TVI. Typiquement français, l’humour y est l’équivalent du beurre sur la bûche : certains vous diront que c’est le meilleur, d’autres que c’est indigeste. Mais l’idée est la même : c’est un incontournable de Noël. Adapté d’une pièce de théâtre de 1979 écrite par la troupe du Splendid composée des grands noms qui feront le succès du film, l’œuvre devait originellement s’intituler Le Père Noël s’est tiré une balle dans le cul. Trop osée, la formule a été abandonnée. Depuis, il nous reste tout de même un film culte avec des personnages bien à l’ouest et des guirlandes de répliques plus lumineuses les unes que les autres !
La réplique, applicable à l’entièreté film :
Thérèse : C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim.
Die Hard. Piège de cristal, de John McTiernan, 1988 : le film d’action
Le flic new-yorkais John McLane rejoint sa femme à Los Angeles où elle célèbre avec ses collègues le réveillon de Noël et le succès de la compagnie Takagi. Le même soir, une organisation criminelle allemande (vous avez bien lu) s’introduit dans le bâtiment et sème la terreur parmi les travailleurs… Jusqu’à ce que John McLane sème la terreur parmi les voleurs.
Die Hard date de l’époque où il était encore de bon ton d’avoir une échappée de crin torsal hors du marcel, marcel devenu depuis lors possession nationale du musée d’histoire américaine de Washington. Fait étonnant, beaucoup d’acteurs ont été pressentis pour le rôle du héros va-nu-pieds, même Richard Gere – « Richard Gere ? Nan mais allô quoi ?! » – avant que Bruce Willis, à l’époque pas encore aussi bankable, obtienne le rôle. Puisque pas de repos pour les héros, Willis a depuis tâté de la gâchette dans quatre autres films de la franchise. Die Hard c’est un peu « Y a-t-il un flic pour flinguer du monde? ». Et la réponse est : « Yippee-ki-yay, motherfucker ! ».
La réplique :
John MacLane : Viens m’voir à Los Angeles, on passera Noël en famille, on fera la fête ! – marmonnant les paroles de sa femme tandis qu’il essaye d’échapper à ses poursuivants dans un conduit d’aération.
Maman j’ai raté l’avion, de Chris Columbus, 1990 : la comédie familiale
Quelques jours avant Noël, les McCallister partent à Paris pour y passer les fêtes. Mais dans l’avion, Kate réalise qu’elle a oublié son plus jeune fils, Kevin, à la maison. Au même moment, débarrassé de son exaspérante famille, celui-ci profite de sa totale liberté. Avant de réaliser qu’il est seul pour défendre sa maison contre deux cambrioleurs tenaces, Harry et Marvin. Sans compter ce voisin effrayant qui rôde et dont on dit qu’il a tué toute sa famille à la pelle à neige.
Primeur familiale des années 90, Maman j’ai raté l’avion est entré dans le Guiness Book des Records comme un film ayant explosé le box-office – il en effet resté pendant 12 semaines consécutives en première place – et possédant un des meilleurs ratios coûts/bénéfices. Le film a fait entrer la petite tête blonde et angélique de Macauly Culkin dans la légende. Pourtant, d’après une enquête de Screen Junkie, si Maman j’ai raté l’avion était réel, Harry et Marvin seraient morts 4 fois de leur blessures (et respectivement 9 et 14 fois si on comptabilise Maman j’ai raté l’avion 2). Dans ce film porté par la superbe bande originale de John Williams, Noël est partout : dans les verres de lait, les chaussettes qui pendent à la cheminée, la surcharge de guirlandes et la grosse poudreuse.
La réplique :
Harry : Marvin ?
Marvin : Harry ?
Harry : Bah pourquoi t’as retiré t’es pompes ?!
Marvin : Et pourquoi t’es déguisé en poulet ?
L’étrange Noël de Mr. Jack, de Henry Selick, 1993 : le film d’animation
Jack Skellington, le roi des citrouilles de Halloween-ville, se languit de changements et d’aventures. Lorsqu’il découvre Noël-ville, il est séduit et décide de s’approprier la fête de décembre.
Cet inoubliable OVNI de Noël a été réalisé en stop motion, une technique d’animation image par image presque aussi vieille que le cinéma. Le film est surtout connu pour son producteur et scénariste, Tim Burton. Ce dernier a écrit le poème qui allait aboutir à L’étrange Noël de Mr. Jack dans les années 80, lorsqu’il était animateur chez Disney. Assez différent de l’univers de ce brave Mickey, le résultat est un mashup de fêtes dans une ambiance sombre et gothique, pleine de charme, d’humour et d’inventivité. Proche de la comédie musicale, le film vaut la peine d’être vu en anglais pour les jeux de mots et les intonations, surtout celles de Jack, doublé par le compositeur du film Danny Elfman.
La réplique :
Le père Noël : N’avez-vous jamais entendu parler de paix sur terre aux hommes de bonne volonté ?
Lock, Shock, Barrel: NON !
Love Actually, de Richard Curtis, 2003 : la comédie romantique
Love Actually est devenu un tel classique que la simple évocation de « films de Noël » appelle sa mention avec enthousiasme ou exaspération. C’est que Richard Curtis a l’habitude des gros succès romantiques, lui à qui l’on doit Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill et Le journal de Bridget Jones. Il nous propose ici un film choral où se tissent les trajectoires de pas moins d’une vingtaine de personnages incarnés par une pléiade d’acteurs britanniques (Hugh Grant, Colin Firth, Liam Neeson, Emma Thompson, Laura Linney, Keira Knightley, etc.). Rolls-Royce des romances, l’histoire nous apprend que l’amour est injuste, imprédictible, parfois torture, parfois bénédiction, mais que l’amour est surtout tout autour de nous… Le sentez-vous dans vos doigts et vos orteils ? À noter que la dernière scène à l’aéroport figure de véritables retrouvailles d’inconnus à l’aéroport d’Heathrow. Avec un peu de chance, en regardant attentivement, peut-être verrez-vous quelqu’un que vous connaissez…
La réplique : Quand les deux avions ont frappé les tours jumelles, à ma connaissance, aucun des appels téléphoniques de ces gens qui allaient mourir ne contenaient de messages de haine ou de vengeance. C’étaient tous des messages d’amour. Si vous cherchez bien, j’ai la désagréable impression que vous constaterez qu’en définitive, nous sommes cernés par l’amour.
Joyeux Noël, de Christian Carion, 2005 : le film historique
Le 24 décembre 1914, près de Lens, Français, Britanniques et Allemands fraternisent, prouvant ainsi le caractère insensé de la Première guerre mondiale.
Le film est d’autant plus de circonstance que 2014 célébrait le centenaire de la Première guerre mondiale. Bien que basé sur des faits avérés de fraternisation transfrontalière, le film s’est vu reproché son lot de bons sentiments et ses images d’Épinal. Or, voilà précisément de quoi le ranger dans les films de Noël. De l’émotion, Guillaume Canet so frenchy avec sa fine moustache, Daniel Brühl en lieutenant allemand, Gary Lewis à la cornemuse et Diane Krüger en soprane danoise. Que demander de plus ? Que ces guerres n’aient jamais eu lieu, peut-être.
La réplique :
Lieutenant Audebert : Le pays ? Mais qu’est-ce qu’il sait le pays sur ce qu’on souffre ici ? Je vais vous dire moi, je me suis senti plus proche des Allemands que ceux qui crient « Mort aux Boches » chez eux, bien au chaud devant leur dinde aux marrons !
Tanghi Argentini, de Guy Thys, 2006 : la production locale
André, un employé de bureau un peu minable, a rendez-vous dans deux semaines pour quelques pas de tango avec Suzanne, qu’il a rencontrée sur Internet. N’y connaissant rien, il supplie Frans, un de ses collègues, de l’aider. Le jour J, les choses ne se passent pas comme prévu. À moins que…
Ce court-métrage est un conte moderne, une sorte de mini It’s a wonderful life (1946) belge. Après avoir séduit les audiences internationales, il a été nominé en 2008 dans la catégorie du meilleur court-métrage lors de la 80ème cérémonie des Oscars. Le scénario a été écrit par Geert Verbanck alors étudiant en scénarisation, et a littéralement séduit Guy Thys, un professeur invité. Et vous allez découvrir la suite : 14 minutes de douceur et d’esprit de Noël bien emballé.
La réplique :
André : J’ai besoin de toi, Frans. Je suis amoureux. J’ai pensé, « Frans est un danseur, il comprendra ». Poursuivre quelque chose passionnément. Il sera captivé par cette aventure. Mais non, il bat en retraite, il devient tout d’un coup ennuyant et terne. Maintenant ok, Frans, mais alors ne vient pas me dire que je suis éteint. Qui exactement n’a plus la flamme ?
Treevenge, de Jason Eisener, 2008 : le court-nanar
Arrachés à leur forêt, maltraités, les sapins de Noël prennent leur revanche sur les hommes.
D’origine germanico-scandinave, la tradition du sapin de Noël devient un élément incontournable au XIXème siècle sous l’impulsion de nombreux(-ses) princes et princesses allemand(e)s marié(e)s çà et là aux bons partis d’Europe. Mais vous ne verrez plus jamais l’inoffensif folklore teuton de la même manière après le visionnage de Treevenge. Dans cet espèce de slasher à la résine qui débute et se clôt sur la mélodie de Cannibal Holocaust, le gore c’est cadeau ! À côté, la révolte des Ents à Isengard est une promenade de santé. Avec un peu de chance, « la bûche tueuse » sera au menu de l’an prochain.
La réplique (traduite du langage conifère) :
Sapin 1 : Aide-moi, s’il te plaît, aide-moi !
Sapin 2 : Accroche-toi à mes branches et ne lâche pas !
Sapin 1 : J’essaye… Je ne peux plus tenir !
Sapin 2 : N’abandonne pas !
Sapin 1 : Noooooon…
Sapin 2 : Noooooon…
Mission Noël, de Barry Cook et Sarah Smith, 2011 : le dessin d’animation pour enfants
Une fois encore, la nuit de Noël a été un succès : tous les cadeaux ont été livrés en temps et en heure… À une exception près, le vélo de Gwen à Cornwall. Particulièrement investi de l’esprit de Noël, le plus jeune et le plus loufoque fils du Père Noël, Arthur Christmas, embarque avec Grand Père Noël dans un périple à rebondissements pour apporter son cadeau à la fillette avant le lever du soleil.
Le film écorne la magie de Noël pour mieux la célébrer. Dans cette authentique bouffée de bonne humeur, pas de méchants, mais un conflit intergénérationnel d’ego mal placé et une vision contemporaine de Noël, une fête orchestrée depuis un centre de gestion au Pôle Nord digne de Cap Canaveral. Le clash de la tradition avec la technologie moderne accrochera les grands, tandis que la mission d’Arthur captivera les petits. Quant aux lutins ils emballeront tout le monde (*Attention jeu de mots*).
La réplique :
Grand-père Noël : Tu sais quoi Arthur ? Il y a un moyen !
Arthur : C’est impossible !
Grand-père Noël : Ils disaient qu’il était impossible d’apprendre à lire aux femmes ! Suis-moi !
Voili voulou, comme dirait ce bon vieux Ned Flanders. C’est ici que ce clôture la liste non-exhaustive des 13 (chiffre maudit !) films de Noël (jour béni !) que nous vous recommandons. Auriez-vous des remarques, répliques ou recommandations à partager, n’hésitez pas à vous exprimer. En attendant, « Joyeux Noël Félix ! ». Et à vous aussi.