Il fût un temps – pas si lointain – où HBO était le maître incontesté de la série made in US. Sex and The City, Les Soprano, Deadwood, Six Feet Under, True Blood ou encore Treme, rien ne semblait en mesure de fonctionner s’il n’avait pas été adoubé par la chaîne payante. L’apogée de cette quasi-hégémonie avait été atteinte en 2011 lors de la diffusion de la série évènement Game of Thrones.
Mais voilà, comme repue par tant de succès, la chaîne a commencé à éprouver quelques difficultés pour trouver de nouvelles séries originales. En outre, l’expansion du colosse Netflix sur la scène européenne et mondiale n’y était pas tout à fait étrangère.
Résultat, The Brink fût récemment arrêtée après la première saison, Ballers est reconduite de justesse pour une seconde saison, The Leftovers est décevant au niveau des audiences et Vynil, nouveauté 2016 dont le pilote a coûté près de 30 millions de dollars et demande 8,7 millions d’investissement par épisode, est une véritable catastrophe industrielle avec ses 700.000 spectateurs hebdomadaires.
Devant ces chiffres alarmants, le directeur de la programmation Michael Lombardo a décidé en début de semaine de faire ses valises. Pour éviter de faire sombrer davantage le navire, HBO a donc choisi aujourd’hui de ressortir son atout : Westworld, dont le tournage était interrompu depuis plusieurs mois.
Cette nouvelle série, réalisée par Jonathan Nolan, est en réalité une adaptation du film de science-fiction homonyme signé Michael Crichton et sorti en 1973. À l’époque, c’est l’acteur Yul Brynner qui interprétait l’un des robots androïdes d’un parc d’attractions futuriste permettant à ses visiteurs d’être envoyer dans l’époque de leur choix.
HBO tient-il sa nouvelle poule aux oeufs d’or ?