scénario : Xavier dorison
dessin : Ralph Meyer
éditions : Dargaud
sortie : 30 janvier 2015
genre : Western
En ce début d’année 2015, Dargaud nous offre une nouvelle collaboration entre le scénariste Xavier Dorison et le dessinateur Ralph Meyer. Après Asgard, les deux compères abordent le western à travers une série qui s’annonce encore meilleure que la précédente.
Jonas Crow, n’est pas apprécié. Certains disent qu’il pue la mort, d’autres qu’il porte malheur. Jonas Crow est un croque-mort attendant le prochain décès avec impatience. Un télégramme l’informe qu’il doit se rendre à Anoki City où un ancien mineur ayant fait fortune serait passé de vie à trépas.
En arrivant sur place, Crow à la surprise d’apprendre que le décédé n’est pas encore froid. Ce dernier se prénomme Joe Cusco et l’invite à souper pour discuter des formalités de son décès qui se déroulera la nuit même. A priori, c’est un contrat simple, Cusco veut que sa dépouille soit acheminée et déposée dans l’ancien filon qui a fait sa fortune. Le seul problème, c’est qu’avant de se donner la mort, Joe avale toutes ses pépites d’or. Le cadavre vaut maintenant un joli paquet d’argent. Convoité par plus d’un, son dernier voyage risque de ne pas être de tout repos.
Dans cet ouvrage, Xavier Dorison nous offre un scénario impeccable. Non seulement, il respecte tous les codes du western mais il rajoute une dimension vraiment haletante à l’histoire. Le rythme est soutenu. Chaque personnages cache un secret plus ou moins lourd qui se dévoile peu à peu au fil de l’histoire. Jonas Crow est un héros plein de cynisme qui passe son temps à donner des sermons de son propre cru à tout va.
Pour couronner le tout, Dorison fini se premier tome sur une scène qui nous laisse en haleine obligeant le lecteur à attendre le deuxième tome dans les affres de l’incertitude.
Le dessin de Ralph Meyer est d’un réalisme assumé qui sied parfaitement à l’histoire. L’ambiance chaude des contrées du Far West américain est illustrée de la meilleur des manières. L’expression des personnages est des plus parlante. Bref, Meyer nous offre un dessin irréprochable et nous ne pouvons qu’apprécier une telle technique.
En définitive, cette bande dessinée plaira à un large publique. Même si le western n’est pas le type de lecture vers laquelle vous vous tournez habituellement, laissez-vous tenter par Undertaker. On a pas fini d’en entendre parler.