scénario : Cauvin
dessin : Bercovici
éditions : Dupuis
sortie : 27 mars 2015
genre : Gags, Humour
Un bacille heureux est le 37ème tome de la série Les femmes en blanc avec aux commandes les mêmes créateurs depuis ses débuts : Cauvin, à qui l’on doit notamment Pierre Tombal, Cédric, Spirou et Fantasio pour ne citer que ceux-là, au scénario et Bercovici qui s’est fait connaître par des séries telles que Cactus Club, Le Boss, ou encore Game Over série dérivée de Kid Paddle pour le dessin.
On y retrouve un personnel soignant débordé mais impliqué bien que pas toujours très futé. De cette façon, on croisera une stagiaire pas très au point au niveau de l’accueil des patients, des jeux entre amis qui dégénèrent, des supporters qui se battent. Mais la série fait plus qu’évoquer des thèmes, des problèmes ou des situations farfelues de tous les jours : elle aborde également les avancées technologiques dans le domaine médical tel que la plastination ou la greffe de membres amputés. Sous le couvert de la bande dessinée humoristique, Les femmes en blanc soulèvent et mettent en lumière certaines problématiques spécifiquement liées au milieu hospitalier tel que le manque de personnel, la propagation des virus et dénonce la mise en place de procédures inutiles autant que coûteuses. Les auteurs rendent également hommage au personnel soignant qui doit décidément en voir des vertes et des pas mûres… Heureusement, mélangé à une bonne dose d’humour, tout passe toujours mieux.
Et le cocktail fonctionne à merveille puisque nous en sommes déjà au 37ème album. Des tomes qui se suivent mais ne se ressemblent pas tant que ça, soulignant la fertilité sans limites qui germe dans l’esprit de ses créateurs. Mais cette longévité et ce succès tiennent aussi du fait que l’équipe et la chaîne opératoire sont toujours les mêmes. Des personnages hauts en couleurs, des dessins très typés, une colorisation vive et gaie, le tout propulsé dans un milieu qui permet de laisser libre cours à son imagination : il n’y a pas à dire les gags en milieu hospitalier, c’est une recette qui marche !