Souvent mal considéré par le public, le court métrage est pourtant l’une des plus belles cartes de visite pour un cinéaste. En peu de temps et avec un budget limité, celui-ci peut laisser libre cours à son imagination et offrir un aperçu de son talent. Mais cette catégorie qui possède ses propres codes et ses propres récompenses, s’est assistée d’un petit frère : le très court métrage. Ce dernier doit faire moins de 3 minutes, ce qui lui donne une dynamique et des possibilités scénaristiques remarquables.
C’est pourquoi, chaque année, le monde entier célèbre ce format au Très Court International Film Festival. Du 3 au 12 juin prochain, les spectateurs pourront voter pour leur « très court » préféré lors d’une projection en simultanée dans 30 pays et 80 villes. Le quartier général du rendez-vous culturel sera, quant à lui, établi au Forum des Images de Paris les 10, 11 et 12 juin.
Au menu, 3 compétitions, 4 programmes thématiques et plusieurs sélections locales. Côté compétition, on retrouvera une compétition internationale dans laquelle 40 à 50 films très courts concourront ; Une compétition « Paroles de Femmes » qui explorera le regard féminin sur le cinéma ; Et une compétition « Différences » qui s’intéressera à celles et ceux qui ne rentrent pas dans les normes, ce qui leur confère quelque part un statut unique.
Rendez-vous début juin pour fêter le très court et le cinéma dans son ensemble, partout en France et à Paris, sous la présidence de l’actrice Aure Atika.