Avec leur humour déconcertant, le Major Dubreucq et ses sulfureuses hôtesses de l’air livrent un show à la Philippe Katerine : désabusé, précis et énergique. La couleur musicale du spectacle prend des formes d’une variété vraiment étonnante, et ce vieil hibou débonnaire nous promène sans complexe dans son univers foireux où l’on étudie avec intérêt le phénomène de la bêtise, où la Meuse fait la muse, où l’amour pue du bec. Les textes sont raffinés, les arrangements toniques, les jupes des hôtesses pas trop longues et la chemise du Major un peu courte.
Deux soirées sont organisées à l’occasion de la sortie de son premier CD : Tremblez terriens à la Soupape à Bruxelles, ces 16 et 17 janvier à 21h.
* Concert en sextet
Il y a le Major Dubreucq (Gabriel Claus), qui chante ses chansons et joue de la guitare, puis il y a trois hôtesses de l’air (Garance Viala, Fanny Van hammée, Maud Baccichet), qui rehaussent – si besoin en était – la qualité musicale et zygomatique du spectacle. Ensuite le contrebassiste ténébreux (Gaëtan Casteels) et le percussioniste à longs cheveux (Eric Vander Velde).
* Historique
Le Major et ses hôtesses se sont connus aux Ateliers Chanson. Ils tournent ensemble depuis quatre ans dans les cafés-concerts de Bruxelles et d’ailleurs. Progressivement, les dates se font de plus en plus nombreuses et le public aussi.
Mais bon, faut pas déconner, ça reste de la chanson française. Depuis un an, la contrebasse de Gaëtan Casteels vient sinueusement envelopper le tout.
Mais c’est qui en fait ce Major?
Gabriel Claus (alias Major Dubreucq) est une sorte de canif suisse sorti de l’espace intersidéral. Après avoir entrepris des études d’architecture, il a obtenu une licence en sciences mathématiques à l’ULB. Il a ensuite travaillé dans le secteur pharmaceutique, globe-trotté en Amérique Latine, est revenu à Bruxelles pour entreprendre des études de théâtre (INSAS), a participé à une étude sur la malnutrition infantile à Dakar. Actuellement, il est prof de math à Schaerbeek et chanteur à succès modéré.
Quelques lieux dans lesquels le spectacle s’est déjà joué : La Soupape – Le festival « Une chanson peut en cacher une autre » (Stavelot) – L’Os à Moëlle – Le B’izou – Le LR6 – Le Rideau Rouge – Le Jardin de ma Sœur – L’AnVert (Liège) – Le Centre Culturel de Genappe – Le Centre Culturel d’Audreghem.
Extrait de Tremblez terriens, J’aimerais:
* Infos pratiques
La Soupape (Rue A. De Witte, 26 A – 1050 Bruxelles)
16 et 17 janvier 2015 – 21h00
Réservations : lasoupape@belgacom.net
Prix : 9 €