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    The Who : Live at Shea Stadium

    Cette année est une année très spéciale pour les Who. 2015 marque en effet le 50ème anniversaire du groupe. Pour l’occasion, la bande de Pete Townshend a sorti le grand jeu : Sorties exclusives, rééditions et tournée mondiale sont au programme des festivités. Live at Shea Stadium que nous allons vous présenter aujourd’hui fait partie de ces inédits. Filmé en 1982, ce concert fait partie de la tournée de promotion de l’album It’s Hard. C’est également le dernier concert de Kenney Jones, qui avait eu l’énorme tâche de remplacer le légendaire Keith Moon au poste de batteur.

    Au menu de ce Live at Shea Stadium, on retrouve l’intégralité du deuxième concert donné dans ce stade pour cette tournée, ainsi que quelques titres joués le  premier soir. Au total, le DVD contient tout de même un peu plus de 30 titres, ce qui est plus que satisfaisant pour un DVD de ce genre.

    Voici pour les plus curieux la set List complète du premier concert :

    “Substitute”
    “I Can’t Explain
    “Dangerous”
    “Sister Disco”
    “The Quiet One”
    “It’s Hard”
    “Eminence Front”
    “Behind Blue Eyes”
    “Baba O’Riley”
    “I’m One”
    “The Punk and the Godfather”
    “Drowned”
    “Tattoo”
    “Cry If You Want”
    “Who Are You”
    “Pinball Wizard”
    “See Me Feel Me”
    “Love Reign O’er Me”
    “Long Live Rock”
    “Won’t Get Fooled Again”
    “Young Man Blues”
    “Naked Eye”
    “I Saw Her Standing There”
    “Summertime Blues”
    “Twist and Shout”

    La set List, plus que conséquente donc, fait assez bien le tour de la discographie du groupe, avec évidemment pas mal de titres de l’album It’s Hard.

    Cette période de la carrière des Who n’est pas vraiment la préférée des fans, c’est un euphémisme de le dire. L’ombre de Keith Moon plane encore fortement sur le groupe et les deux derniers albums des Britanniques, Face Dances et It’s Hard, ont laissé une impression mitigée au public. De plus Roger Daltrey ressemble sur scène à un sosie de Billy Idol avec des tenues d’un gout assez douteux.

    Mais curieusement, malgré tous ces arguments plaidant contre lui, Live at Shea Stadium s’avère être une agréable petite surprise. Le groupe y apparait en forme, avec un Daltrey très bon dans son rôle tournoyeur de micros / chanteur, un Townshend fidèle à sa solide réputation live et un Entwistle, sobre mais diablement efficace. Bref, les Who comme on les aime. Kenney Jones (qui était également faut-il le rappeler le batteur des Small Faces) livre quant à lui une très bonne prestation. C’est évident, personne ne peut faire oublier Keith Moon, mais Jones s’applique, dans son propre style, à rester dans la lignée de ce que faisait Moon.

    Visuellement, la qualité n’est malheureusement pas totalement au rendez-vous, du même d’ailleurs que le choix des images parfois un peu étrange. Si le son permet de profiter des morceaux dans de bonnes conditions, on n’aurait pas été contre une meilleure immersion dans l’ambiance du show, qui semblait au vu des images assez impressionnante. Mais c’est la rouvrir le vieux débat sur l’importance des hurlements de fans sur un album ou DVD live.

    Live at Shea Stadium est un bon DVD malgré les craintes que l’on pouvait avoir. The Who ont toujours eu une solide réputation en live et ce n’est pas ce concert qui nous fera changer d’avis. La set List variée, plaira au plus grand nombre des fans. Entre les vieux classiques (Substitute, I Can’t Explain et My Generation ,que l’on retrouve dans les bonus), les titres tirés des 2 opéras rock cultes (Pour le Quadrophenia, l’enchainement I’m One – The Punk and the Godfather – Drowned ainsi que Love Reign over Me et pour Tommy,  Pinball Wizard et See Me Feel Me) et les reprises détonantes (l’habituel Summertimes Blues et Twist and Shout), tout le monde s’y retrouvera.

    Et oui, les trois génériques des Experts (Baba O’Riley, Who Are You et Won’t Get Fooled Again) sont également de la partie. De quoi satisfaire ceux pour ces trois titres ont été écrits pour être le générique de la célèbre série. Ne rigolez pas, on vous assure qu’au Suricate, on connait des gens qui le pensent

    Julien Sterckx
    Julien Sterckx
    Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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