The Sanctuary Of Us, des images sous-marines puissantes et poétiques montées par Pierre-Marie Croquet, sur une musique de Medi, issue du nouvel album One Is Not Enough.
Quand Guillaume Néry, champion du monde d’apnée, plonge à -125 mètres sous l’eau, il est victime de narcose, qu’on appelle aussi ivresse des profondeurs. De ces hallucinations sous-marines, Julie Gautier, sa compagne en a tiré un court métrage qui nous emmène dans un voyage vers l’inconscient « Narcose » d’où les images sont tirées.
Multi-instrumentiste décisif aux côtés de Charlie Winston, réalisateur de plus en plus demandé (Sophie Tith ou Ben Mazue ont récemment fait appel à lui), Medi nous livre aujourd’hui son second album solo intitulé ONE IS NOT ENOUGH.
C’est dans son studio, le A SPOT (et au Studio de la Frette pour les touches finales) qu’il a peaufiné et realisé ce nouvel album, accompagné uniquement de Franck Lobielti et Nicolas Quere pour le son.
Si son prédécesseur You Got Me Moving était un album essentiellement “joué”, celui-ci regorge de programmations et de modernité. À l’instar de la lancinante plage d’ouverture de The Sanctuary Of Us, marquée par son inspiration lennonienne, ou de l’intrépide Shoot, hommage évident à l’un de ses héros.
Tout ici respire autant les glorieuses références (le clin d’oeil à Led Zep’ sur Hey My Oh Mine ou celui très discret au grand Michaël dans 45) qu’une furieuse envie de jouer avec son temps, ses moyens et ses codes. Un coup de french touch avec filter, un big-beat soul démoniaque avec Feed Me que ne renieraient ni Mark Ronson ni Willy Moon. MEDI ose tout ! Y compris l’autodérision sur le ludique Should Have Been a DJ. Et même un solo de sax ! C’est dire si l’homme est libéré ! Entertainer assumé, MEDI a au fond une ambition souveraine : celle de nous mettre en joie. La tâche la plus ardue et noble qui soit. Peut-être ce dont le monde a le plus besoin en ce moment.