The Gangster, The Cop, The Devil
de Lee Won-tae
Action, Polar
Avec Ma Dong-Seok, Kim Sung-Kyu, Kim Mu-Yeol
Dans le cadre du 7ème Festival du Film Coréen de Bruxelles qui s’est tenu du 31 octobre au 09 novembre à Bozar et au cinéma Galeries, un public extrêmement nombreux est venu assister à la séance de clôture pour voir The Gangster, The Cop, The Devil, le nouveau polar de Lee Won-tae.
Plusieurs meurtres au couteau sont commis de manière aléatoire. Persuadé qu’il s’agit d’un tueur en série, un flic intègre tente de mettre la main sur l’auteur des crimes, et ce, malgré le désintérêt de sa hiérarchie. Mais le jour où le tueur s’attaque sans succès à un impitoyable chef de gang, tout va changer. Sa réputation en tant que gangster écornée, celui-ci n’a d’autre solution que de faire équipe avec le flic pour retrouver le diable qui rôde.
Un duel de fortes têtes
The Gangster, The Cop, The Devil est un film particulièrement jouissif à regarder car il allie des scènes d’action sans concession à des personnages principaux au fort charisme. Et si le réalisateur ne s’appuie pas sur un scénario d’une très grande originalité, il maîtrise parfaitement la mise en scène dans un savant mélange entre courses poursuite, scènes de combat et dialogues croustillants entre les deux principaux protagonistes, à savoir le gangster et le flic. C’est dans ce face-à-face que réside en effet l’intérêt principal du film, le diable n’apparaissant que comme un trophée dans une énorme partie de chasse.
Un plaisir visuel
Sur le plan visuel et comme les spectateurs avaient déjà pu le voir dans un film comme The Villainess ou Believer, les cinéastes sud-coréens n’ont plus rien à envier aux standards du film d’action Made in Hong Kong des années 80 et 90… La chasse à l’homme est menée sans retenue en termes de violence et les scènes chorégraphiées s’enchaînent parfaitement, pour le plus grand plaisir du spectateur.
The Gangster, The Cop, The Devil respecte parfaitement les codes du genre et sera plaire aux amateurs de films d’action. Encore une fois, Lee Won-tae nous démontre que le cinéma coréen maîtrise les codes du polar. A conseiller vivement donc !