Parfois, il arrive que le hasard fasse bien les choses. Un jour, alors que je surfais sur la toile à la recherche de nouveautés musicales, je fis la découverte d’une formation au nom étrange : Silent Opera.
Intrigué par ce mystère, je décidai de me renseigner sur ce groupe et d’écouter leurs chansons.
Dès le premier morceau, je fus ensorcelé par cette musique à la fois harmonieuse et puissante. Cette superbe voix lyrique opposée à celle d’un puissant hurlement apportait un contraste qui sublimait la chanson et permettait ainsi au groupe de jouer des personnages différents tout au long du morceau.
Je pris donc contact avec eux pour vous chroniquer Reflections, leur dernier opus sorti chez Massacre Records en février dernier.
Silent Opera est né en 2007 dans le sud de la France. Il est composé de Laure Laborde et Steven Schriver au chant, Olivier Sentenac à la basse, Romain Larregain à la guitare, Jon Erviti à la batterie et Laura Nicogossian aux claviers.
Ils ont sorti Act One, leur premier album en 2010. Puis ont tourné de façon intensive pour asseoir leur réputation.
Forts de leur succès grandissant, les six se réunirent pour composer leur deuxième album: Reflections.
Pour enregistrer, mixer et masteriser cet album, ils ont fait appel à un certain Mobo (qui a travaillé auparavant avec d’autres groupes comme Lokurah, Gorod ou encore Minushuman) au Conkrete Studio.
A l’écoute de ce disque, le résultat est sans appel: un son superbe, des compositions de qualité et un niveau technique époustouflant!
Tout commence avec Beyond The Gate. Une sorte d’entrée en matière fort bien travaillée. On croirait une musique tirée d’un film avec de superbes cordes et bruitages.
Puis un riff annonce l’arrivée du morceau suivant, Nightmare Circus. On découvre alors toute la puissance et la melodicité du groupe qui allie douceur avec la chanteuse Laure Laborde et son opposé, Steven Schriver, qui vient agrémenter les parties cauchemardesques de ce morceau avec son chant plus guttural.
On voit rapidement où veut en venir le groupe avec cette notion d’opéra bien présente dans leur façon de concevoir leur musique.
Musicalement, on retrouve diverses influences. Pour ma part, j’ai retrouvé beaucoup de Dream Theater dans certains morceaux. Mais il y a beaucoup plus dans la musique de Silent Opera que simplement ce côté progressif. On sent une véritable recherche et un univers particulier qui dote le groupe d’une véritable identité musicale.
Une fois que l’on a commencé à écouter ce Reflections, difficile de s’arrêter en si bon chemin. Les morceaux s’enchaînent parfaitement et la magie opère tout au long sans que l’on ne se lasse.
Il faut dire qu’avec cette technicité et le talent d’enchaîner sans cesse des variations rythmiques, Silent Opera a su prouver qu’ils étaient véritablement une formation redoutable sur la scène internationale. Si vous aimez leur style, gardez-les donc à vue car il m’est d’avis que l’on entendra parler d’eux pendant souvent!