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    Pro-Pain: The Final Revolution

    Les new-yorkais de Pro-Pain sont de retour avec un quatorzième album baptisé The Final Revolution.

    Formé en 1991 par Gary Meskil, Pro-Pain a su s’imposer parmi les plus grands noms du Hardcore new-yorkais au côté de Biohazard, Madball et bien d’autres.

    Bien entendu, les changement de personnel se sont multipliés au fil des ans, mais le groupe est toujours là avec cette rage et cette efficacité qui fait qu’à chaque album, les fans du genre en ont pour leur argent.

    Difficile de vraiment citer un morceau plutôt qu’un autre car il faut dire que ce genre de disque s’écoute généralement du début à la fin. Dès le premier morceau, on reconnait le style particulier et l’on sait à quoi on aura droit: du hardcore brutal du début à la fin, aucune pitié, aucune trêve.

    On sent que le groupe a vraiment concentré toute sa puissance sur chacun des titres. Pro-Pain est revenu au style de ses débuts qui a fait sa renommée. Des grooves très marqués, des riffs lourds et sombres et une rage toujours vive tout au long de l’album.

    Il faut dire que le guitariste Adam Phillips et le batteur Jonas Sanders ont su apporter un peu de fraîcheur au groupe en renforçant davantage la rythmique des compositions.

    Un très bon disque, donc pour ceux qui aiment encore ce style et n’en sont pas lassés. Le hardcore est le genre que l’on peut affectionner un mauvais jour pour se défouler, mais il est vrai aussi que certains tournent vite en rond et l’on peut souvent reprocher un manque d’originalité. Ici, la variation de rythmiques et les riffs sont assez bien ficelés.

    Disons que ce disque conviendra clairement aux brutes au crâne rasé qui veulent passer un bon moment. Mais bien entendu, Pro-Pain est un groupe qui s’apprécie bien plus dans un bon pogo ou un circle pit.

    Pour les fans, sachez qu’ils seront au Hellfest et Graspop en juin prochain.

    Christophe Pauly
    Christophe Pauly
    Journaliste et photographe du Suricate Magazine

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