Titre : Peut-on encore manger des bananes?
Auteur : Mike Berners Lee
Editions : L’arbre qui marche
Date de parution : 14 mars 2024
Genre : Essai
A l’heure de l’urgence climatique et alors que de nombreux citoyens ont déjà connu un ou plusieurs épisodes d’angoisse climatique ou éco-anxiété, beaucoup se demandent s’il est trop déjà trop tard pour agir, et si ce n’est pas le cas, par où commencer ? Et il est vrai que la tâche peut sembler insurmontable. Heureusement, le livre de Mike Berners-Lee, best-seller anglais dont l’adaptation française a permis de mettre à jour les données et de l’adapter à la situation française, est là pour nous aider à nous engager sur la bonne voie. Peut-on encore manger des bananes ? fournit en effet l’empreinte carbone de la plupart des biens et services et de nos habitudes quotidiennes en plus de pistes et informations pour détecter les domaines prioritaires d’une action de réduction de notre empreinte carbone individuelle.
Quel choix effectuer?
Peut-on encore manger des bananes ? est dès lors un ouvrage qu’il est peut-être préférable de lire en débutant par la fin – plan d’action – avant de voir en détail quels sont les gestes qui entament le plus notre budget carbone. Et si les gestes le plus néfastes sont connus – prendre l’avion, utiliser sa voiture – surtout s’il s’agit d’un SUV – manger du bœuf ou de l’agneau et abuser des produits laitiers – l’intérêt du livre vient également du fait que pour un grand nombre de situations – se nourrir, se déplacer, nettoyer,… – il existe toujours une alternative plus économe. Et c’est sans doute ainsi que chacun pourra débuter son parcours… de manière progressive en éliminant les consommations superflues tout en gardant comme objectif de moyen terme – les effets du changement climatique sont malheureusement déjà visibles dans de nombreux pays – de réduire très fortement sa consommation.
Et pour terminer par une note plus optimiste, on constatera qu’une des actions les plus dévastatrices pour le climat – en plus bien entendu de la douleur provoquée par la perte de nombreux individus – est de faire la guerre. Et si l’on arrêtait d’abord de se détruire collectivement par les armes afin de pouvoir investir ensemble du temps et des ressources pour sauver la planète et l’humanité ?