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    Paul Blart : Super Vigile à Las Vegas d’Andy Fickman

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    Paul Blart : Super Vigile à Las Vegas (Mall Cop 2)

    d’Andy Fickman

    Comédie

    Avec Kevin James, Raini Rodriguez, Eduardo Verástegui, etc.

    Sorti le 17 juin 2015

    Si vous n’avez pas eu le déplaisir de voir le premier volet de Paul Blart : Super Vigile, il est encore temps de passer votre chemin et de ne pas voir le deux, qui est nettement pire.

    Paul Blart est agent de sécurité dans un centre commercial genre City 2 en plus grand, plus fort, plus Américain et prend son boulot très au sérieux. Il apporte chaque matin un dévouement à son art, une ardeur à la tâche et une force de caractère qui font bien vite fuir les mécréants et briller la lumière de la vérité dans les recoins les plus sombres de son Domaine d’une main, la balance de la justice dans l’autre. Il est aussi obèse, niais et farpaitement sûr de son incompétence.

    Et cette année est un grand cru pour Paul, qui est invité à Las Vegas pour la conférence des agents de sécurité afin d’y déclamer un discours redorant le blason d’une profession qu’il n’a pas choisi, mais qui l’a choisi…

    Sitôt arrivé (accompagné de sa fille, Raini Rodriguez) et Ô, Malheur : un méchant gangster a décidé de piller toutes les oeuvres d’art de l’hôtel et de les remplacer par des faux! Sacrebleu! Heureusement que Paul est paré à toutes les éventualités ; à l’aide de son viril bagout il s’en va triompher de l’adversité, conquérir le mal, vaincre ses démons et en sortir un homme meilleur.

    C’est très mauvais, recouvert d’une couche d’humour bien lourd, de tartes à la crème dans la figure, de leçons appliquées à la louche extra large, et de sentiments expliqués patiemment pour ceux qui n’ont pas suivi. C’est le film parfait pour abuser de certaines substances vertes avec des camarades et commenter l’ensemble. Il est recommandé de faire un shot à chaque gag physique (du genre glisser sur une peau de banane), vous n’en sortirez pas entier.

    Sachons garder une certaine honnêteté intellectuelle : malgré les ambitions plus basse que la fosse des Mariannes, le scénario avance à grand pas, les effets spéciaux sont corrects, les jolies filles sont très jolies et bref, c’est Américain dans le sens où, même si c’est très mauvais, on ne s’ennuie pas et le budget conséquent assure un minimum de compétences dans la production.

    A éviter de loin. Si vous avez des amis à la langue acérée, attendez le DVD (on ne parle pas au Cinéma).

    Jan Kazimirowski
    Jan Kazimirowski
    Journaliste du Suricate Magazine

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