Ce jeudi 16 avril,une terrible nouvelle a de nouveau secoué le monde de la musique. On apprenait alors que la star canine internationale de Sambreville, Miss Chiwa, s’était éteinte à l’âge de 11 ans.
Quelques mois auparavant, la star très convoitée s’était mariée avec Genzo, un chiwawa de 9 ans son cadet. Les médias du monde entier avaient relayé l’événement qui était une première en Europe.
Vous trouvez cela grotesque ou surréaliste? Attendez la suite.
A l’heure où un humain non baptisé n’a toujours pas droit à une cérémonie religieuse pour son enterrement, la Miss, elle, a bien eu droit à une cérémonie en son honneur à laquelle ont assisté bon nombres de canidés accompagnés de leurs maîtres respectifs.
Mais revenons sur cette superbe collaboration musicale entre Miss Chiwa et le collectif Sticky Soumka (un groupe issu, lui aussi, de Sambreville). A l’époque, le collectif avait préféré faire un EP de quatre titres (soit deux chansons accompagnées de deux remix), privilégiant ainsi la qualité à la quantité.
(Vous pouvez écouter les différents titres en cliquant ici)
Je vous invite à jeter un oeil au clip réalisé pour la chanson de Miss Chiwa et ainsi apprécier la musicalité, l’originalité et vous laisser submerger d’émotion à la vue de cette oeuvre.
Bon, arrêtons là les frais, ce clip est clairement digne d’un mauvais remix des années 90. Au-delà du caractère pitoyable de cette vidéo et du manque flagrant de talent de ces « artisss », il est assez intéressant de se pencher sur le cas de ces zigotos.
On le sait, le monde musical regorge d’artistes de tous styles à travers le monde et il y a, depuis quelques années, une surproduction évidente. Toutefois, au-delà des nombreuses élucubrations des maîtres du chiwawa de Sambreville, il parait évident que le collectif Sticky Soumka ne s’est pas montré honnête avec Josse et Sylvana, les propriétaires de la chienne.
Car, si l’on se penche un peu sur ce groupe jusqu’alors totalement inconnu, quelque chose d’assez malsain apparaît rapidement. Le nom du collectif Sticky (qui veut dire puant) Soumka et de ses trois adhérents: Buttman (qui fait référence à John Stagliano, un réalisateur de films porno), Watosay (qui ne semble rien avoir à dire d’intéressant) et ce fameux Horny F que l’on retrouve mis en évidence sur la pochette du disque en tant que producteur. Là aussi, pas besoin de chercher très loin, horny est un terme anglais qui veut dire salace.
Autant dire que les trois bonhommes se présentent de façon assez étrange pour des artistes souhaitant contribuer honnêtement à une oeuvre musicale. On peut aussi se demander le but souhaité par ceux-ci. Et en effet, en se penchant sur les créations de ce collectif, nous sommes tombés sur quelque chose de bien pire encore que ce remix de mauvais goût. Car de mauvais goût, il en est bien question lorsqu’on s’intéresse aux autres titres du groupe qui porte bien son nom. Leur créativité nauséabonde les a donc amené à faire d’autres EP dont le très écoeurant Sperme EP qui contient rien de moins qu’un hymne au sperme (Le Sperme Anthem).
On est donc loin, très loin du caractère attachant et tout mimi (ou affligeant, c’est selon) qu’inspiraient cette chienne et ses maîtres lors de leurs apparitions publiques dans les médias ou les réseaux sociaux.
C’est sans doute leur naïveté qui les aura poussé à collaborer avec ce groupe d’escrocs. Ce qui est rassurant, c’est que genre d’artiste n’a finalement aucun succès étant donné la médiocrité de leur «oeuvre».