Marie Warnant partage son « Amour sans Fin » au Botanique

Dimanche 26 mars, aux alentours de 20h45, après une très belle prestation de la pianiste classique devenue chanteuse pop Una, Marie Warnant monte sur la scène de la Rotonde du Botanique. Devant une salle comble et entourée de Cédric Van Caillie (guitare, basse) et Joachim Poitevin (batterie), la chanteuse vient présenter Pisang Orange, le second volet de son quatrième album studio intitulé Amour sans Fin.

Après De Un à Dix en 2005, Ritournelle en 2010 et Nyxtape en 2014, l’auteure, compositrice et interprète propose un album concept pour lequel elle a puisé son inspiration dans l’œuvre d’Alejandro Jodorowsky et dans le tarot de Marseille. Arrangé et pré-produit par elle-même (c’est une première), le double album compte en effet vingt-deux titres comme les vingt-deux arcanes majeurs du jeu de cartes décorées d’images allégoriques. Chaque chanson est illustrée par une carte créée par l’artiste bruxellois Sebastien Alouf (Sebal) dans le jeu de Tarot qui accompagne l’album. Elle a même procédé à un tirage des cartes pour déterminer l’ordre des chansons.

La chanteuse entame le set avec Simbolo inspiré du Bateleur, chanté en espagnol à l’exception de la petite phrase Je voudrais te trouver. Après un petit « bonsoir » à peine murmuré, elle enchaîne avec A présent sous les traits de l’impératrice dans le Tarot. Suivront Comme un papillon et Egocentrique dans lequel elle invite à prendre des distances avec les réseaux sociaux. Elle célèbre ensuite l’amour qui pardonne dans Love Is The Only Way et avoue que, tout comme Paul Mc Cartney, elle aime les chansons d’amours légères avant d’entamer Silly love songs.

Rejointe sur certains titres par une choriste et accompagnée au piano par Una pour une chanson, Marie Warnant alterne guitare, sèche ou électrique, et claviers pour parcourir la plupart des morceaux de son album audacieux et éclectique. Les textes s’enchaînent, en français, anglais et espagnol, avec son grain de voix si particulier, elle mélange les genres avec aisance et sans fioriture.

Marie Warnant ouvre le traditionnel rappel, seule à la guitare, avec Foutue Mémoire extrait de Ritournelle. Entourée par ses musiciens, elle livre ensuite son titre phare Bruxelles, repris avec enthousiasme par un public ravi. Elle chante J’ai rêvé de nous avant de conclure avec Edizesamen. On sort de ce concert avec le sentiment d’avoir partagé la prestation d’une artiste qui s’est livrée avec amour, passion et authenticité.

Le 26 mars au Botanique.
www.mariewarnant.com

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