Le rideau se baisse sur le LIFF 2024, clôturant une semaine riche en émotions cinématographiques. Au cœur de cette soirée d’adieux, Martin Lamotte (Papy fait de la résistance), invité d’honneur, s’est vu décerner le traditionnel cœur de cristal du festival. Plongé dans l’effervescence du festival, l’acteur et réalisateur a pris soin de caresser le singe, symbole de chance et de protection de la ville de Mons.
Neuf prix ont été attribués pendant cette soirée forte en émotions, mettant en lumière des œuvres remarquables. Le prix de la presse a été décerné à Les Yeux d’Olga de Sarah Carlot Jaber, un court métrage audacieux abordant, avec un humour cynique, la place des aînés dans la société. Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers d’Aitch Alberto remporte le prix du public et du jury citoyen, une récompense qui revêt une signification particulière pour la réalisatrice, témoignant de l’essence du lien précieux entre les créateurs d’histoires et leur public. Le jury international a décerné le prix d’interprétation à l’ensemble du casting de Salem et le prix du scénario au film sud-coréen A Normal Family. Enfin, If Only I Could Hibernate est le grand vainqueur de cette édition qui repart avec le grand prix du festival. Il est d’ailleurs le premier film mongol présenté en sélection officielle au Festival de Cannes.
Le LIFF 2024 a été le théâtre de nombreux moments de grâce. Parmi eux, la projection du film Slow de la réalisatrice lituanienne Marija Kavtaradzė, en présence de l’actrice Greta Grinevičiūtė, qui donna un discours sur l’impérieux besoin d’amour. Sidonie au Japon, The Other Son et bien d’autres films ont reflété les multiples nuances et résonances de l’amour. Pendant cette semaine émouvante, les mots se sont mêlés aux images pour tisser un récit émouvant sur les mille visages de l’amour.
La soirée s’est conclue en apothéose avec la projection du film Black Tea, dont les thématiques résonnaient harmonieusement avec cette 39ème édition du LIFF : l’amour, les rencontres et le voyage. Un terminus tout en douceur pour ce train de l’amour montois, laissant dans son sillage l’attente fébrile d’un nouveau départ, pour de nouvelles aventures cinématographiques.