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    L’homme le plus flippé du monde, tome 3

    Couverture de la BD « L’homme le plus flippé du monde, tome 3 » de Théo Grosjean (Delcourt, 2024)

    Scénario et dessin : Théo Grosjean
    Éditeur : Delcourt (collection Shampooing)
    Sortie : 24 janvier 2024
    Genre : Humour, autofiction

    Bonne nouvelle pour les tou-te-s ls flippé-e-s de la vie : Près de trois ans après « Petites terreurs du quotidien » et « Tentatives d’adaptation », voici le troisième tome de L’homme le plus flippé du monde, intitulé « Improvisation totale ». On y retrouve avec plaisir le sens de l’autodérision de Théo Grosjean qui continue d’explorer les sources de ses angoisses existentielles pour mieux les dompter. Avec en prime une bonne dose de tendresse dans l’évocation de ses souvenirs d’enfance.

    Exorciser ses peurs par l’humour

    Issus de scénettes de BD au format carré publiées sur Instagram (plus de 200 000 abonnés), les albums de L’homme le plus flippé du monde ont connu un tel succès qu’ils ont fait l’objet d’une adaptation en série d’animation (Flippé, disponible sur Canal+). Les raisons de ce succès tiennent en grande partie à l’identification des lecteurs qui, à travers le personnage de Théo, osent affronter leurs angoisses les moins avouables. En gros, on se rassure en riant de celui qui est pire que soi !

    Un hommage à la famille

    Même si elle s’inscrit dans la même veine que les tomes précédents, la version 3 de L’homme le plus flippé du monde ne se contente pas de répéter les mêmes gags. Elle alterne entre des anecdotes récentes qui mettent en scène l’auteur-dessinateur dans son quotidien de bédéiste (les séances de dédicaces, très drôles, ou encore le montage vidéo de la série animée) et des souvenirs d’enfance. Ces derniers, emprunts d’une tendresse bienveillante, sont l’occasion pour Théo Grosjean de rendre hommage à sa famille. Ils offrent un contrepoint aux angoisses de l’âge adulte en montrant comment l’amour indéfectible des proches joue un rôle déterminant pour rassurer les éternels anxieux et les aider à surmonter leurs inhibitions. Résultat : on termine la lecture avec un sentiment « feel good » bien éloigné des crises de panique !

    Soraya Belghazi
    Soraya Belghazi
    Journaliste

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