scénario : Richard Marazano
dessin: Guilhem Bec
éditions: Le Lombard
sortie: 26 août 2016
genre: Franco-belge
New York, été 1942.
Tandis que la guerre fait rage en Europe et dans le Pacifique, de mystérieuses disparitions sont signalées au coeur de la grande ville. Dans le même temps, d’étranges lueurs apparaissent dans le fond des fleuves new-yorkais. L’inspecteur Kelly est chargé d’enquêter sur ces étranges phénomènes.
Le jeune Travis, quant à lui, emménage à Manhattan avec sa mère, suite au décès de son père survenu au front. Travis va vite se rendre compte qu’il habite désormais sur le même palier que le vieux fou de l’immeuble qui terrorise les enfants du quartier. Ces derniers doivent lui remettre une lettre codée qu’un homme étrange leur a laissée. C’est l’occasion pour Travis de prouver son courage et de se faire accepter par la petite bande. Sa rencontre avec le vieil homme va l’emmener au-delà de l’imaginable.
Pour son scénario, Richard Marazano s’est inspiré d’éléments historiques authentiques comme la rivalité bien connue entre Thomas Edison et Nikola Tesla et la guerre des courants qui les opposa dans les années 1890. La mort de Tesla est également authentique car il mourut seul dans une chambre d’hôtel à New York. C’est sur ces éléments que le scénariste pose sa fiction pleine de rebondissements. Tout au long de ces 48 pages, le rythme est maintenu et nous tiens en haleine.
Au niveau graphique, Guilhem Bec, habitué à la bande dessinée jeunesse, nous prouve qu’il excelle dans le réalisme. On sent que l’auteur s’est énormément documenté pour rendre de manière fidèle l’atmosphère de l’époque. Les décors sont particulièrement bien réussis ainsi que les jeux de lumières et les scènes de nuit. L’expressivité des personnages renforce l’ambiance générale donnée à cette bande dessinée.
Cette ouvrage ravira tout particulièrement les amateurs de science mais aussi un public beaucoup plus large. Ce premier tome fonde des bases excellentes pour un triptyque qui tient déjà toutes ses promesses.