Ces 4 et 5 juillet avait lieu le mythique Comblain-La-Tour Jazz Festival International qui fut relancé en 2009 à l’occasion du 50ième anniversaire de sa création.
Je me suis rendu le samedi 4 dans ce magnifique endroit de la commune de Hamoir et c’est sous un soleil radieux que j’ai pu apprécier cette très belle organisation (tout comme l’accueil et la sympathie des bénévoles).
Venons-en à la musique qui était répartie principalement en deux endroits: le chapiteau Napoli (fondateur du festival) et le club Chet Baker mais aussi dans la prairie avec un quatuor itinérant (les O!Boy) qui chantait « A capella » entre les concerts.
Sous le chapiteau, le Jeff Denson Trio avait invité Lee Konitz, artiste légendaire, qui entre ses interventions toujours fascinantes, poussa même la chansonnette.
Jeff Denson, quant à lui, était le premier contrebassiste que j’entendais chanter et ce, aussi bien qu’il ne joue.
Suivait dans le club, le très bon concert du Manu Hermia Trio qui présentait son dernier album Austerity…And what about the rage?
Manu nous a proposé une musique contrastée entre du free jazz et des morceaux plus calmes et mélodiques.
Retour dans le chapiteau avec The Cookers, un band inouï composé de sept stars qui ont plus de 50 ans de carrière pour certains: Billy Hart(drums), Billy Harper(ténor), Cécil McBee(bass), Georges Cables (piano), Eddie Henderson et David Weiss (trumpet),Donald Harrison(alto) étant remplacé pour la circonstance. Tout y était: expérience, interaction, cohésion pour du tout bon jazz des années 60. En fait,ce groupe sonnait comme un big band mais petit bémol…..Cela sonnait trop fort ! Histoire de sonorisation.
Après ce groupe, dans le club, une très belle découverte: le To Trio. Ce trio a l’originalité d’être composé d’un saxophoniste, d’un guitariste et d’une chanteuse hongroise à la voix extaordinaire. Ce goupe a présenté un répertoire personnel de très jolies et douces mélodies.
Arrivait enfin pour clôturer cette soirée, le très attendu concert de Eric Legnini avec son projet What I say (en hommage à Ray Charles).
Eric au Fender Rhodes était accompagné de ses potes de longue date: Daniel Roméo à la basse électrique et Frank Agulhon à la batterie mais aussi de trois souffleurs et pas moins que trois chanteuses dont la géniale Kellylee Evans. Autant dire que le groupe a mis le feu, que cela n’a pas arrêté de swinguer et que les trois chanteuses mais aussi danseuses ont transmis ce dernier virus au public qui en redemandait.
Une très belle journée se terminait et encore toutes mes félicitations pour la convivialité de ce festival.
(Photos par Jos L. Knaepen)