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    Le Labyrinthe : Le Remède mortel – Un épilogue qui s’égare dans l’action et la puérilité

    Le Labyrinthe : Le Remède mortel

    de Wes Ball

    Science-Fiction, Aventure 

    Avec Rosa Salazar, Thomas Brodie-Sangster, Dylan O’Brien

    Sorti le 31 janvier 2018

    Ultime volet de la saga amorcée au cinéma en 2014, The Maze Runner : Death Cure (Le Labyrinthe : Le Remède mortel) voit Thomas et sa bande d’adolescents rebelles tenter de sauver leurs amis, et notamment Minho, enlevés par la terrible organisation WICKED qui les avaient originellement enfermés dans un gigantesque et mystérieux labyrinthe.

    Et l’histoire ne va pas vraiment plus loin. Ce dernier volet se concentre principalement – pour ne pas dire exclusivement – sur l’action. L’intrigue et les questions posées par cet univers dystopique, qui avaient fait le succès du premier volet – et du second -, disparaissent totalement alors que le réalisateur, toujours Wes Ball, essaye de nous le faire oublier à coups d’explosions et de cascades scabreuses.

    Sans véritable rythme ou suspens, The Maze Runner, 3ème du nom, tombe dans le piège de tout ce qui donne une mauvaise réputation aux films pour adolescents et jeunes adultes : une simplicité exacerbée, de bons sentiments édulcorés et une histoire « à l’eau de rose ». Oui, même avec des Fondus – sorte de Zombies –, des morts et un monde post-apocalyptique. Même les vrais-faux rebondissements n’ont pas de saveur, laissant les spectateurs aussi pantois que certains des acteurs du film face à leurs répliques.

    L’épilogue de la saga The Maze Runner offre donc un spectacle puéril, aberrant de niaiseries dans les dialogues et la mise en scène à de trop nombreux moments. Si une partie des adolescents, fans inconditionnels des contre-utopies telles que Hunger Games et autre Divergente, s’y retrouveront peut-être, les autres n’y trouveront certainement pas leur compte. Pire : ils s’ennuieront profondément.

    The Maze Runner : Death Cure (Le Labyrinthe : Le Remède mortel) marque donc la fin de cette trilogie d’une triste manière et rate sa sortie en faisant tourner le spectateur en rond. Un comble pour un labyrinthe.

    Quentin Geudens
    Quentin Geudens
    Journaliste du Suricate Magazine

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