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    Kid Ink : Le bon vent de la west coast a soufflé sur l’AB

    Hello baby, guess who’s back? Après les Ardentes en juillet dernier, c’est sur la scène de l’Ancienne Belgique que Kid Ink, rappeur originaire de Los Angeles, a choisi de se produire, ce mercredi 17 septembre, pour sa nouvelle apparition sur le sol belge. Résultat ? Plus de 1700 places vendues et une salle nettement plus remplie que lors de sa prestation en décembre dernier au TRIX d’Anvers.

    D’entrée de jeu, l’artiste annonce la couleur de la soirée  avec des titres comme Money and the Power, Roll Out et Tattoo of My Name, piste de son dernier album My Own Lane. L’ambiance monte, le public est envoûté par le flow west-coast du rappeur. S’en suivra une mixtape assez généreuse de ses plus grands succès tels que Sunset, I Just Want it All, Bad Ass et Main Chick. Proche de son public tout au long du concert, Kid Ink n’hésite pas à se faire une place milieu de la foule afin de pouvoir signer une série d’autographes. Si celle-ci semble réceptive, une légère déception se fait néanmoins sentir concernant les transitions des titres sélectionnés, jugées trop banales et de mauvais goût : « Je n’ai pas aimé les arrêts qu’il effectuait entre chaque chanson, ils se ressemblaient tous et plombaient la continuité du show », se plaint Déborah, fan liégeoise de la star. Le rappeur clôturera son show par deux morceaux très attendus : Body Language et Show me. Alors que le premier d’entre eux, sorti il y a quelques jours seulement, est un aperçu de son nouvel album, le second, en featuring avec Chris Brown, occupe encore en tête des classements mondiaux.

    La notoriété de Kid Ink n’est cependant pas si récente qu’elle n’y parait. Si l’artiste commence seulement à faire parler de lui en Belgique, son nom est déjà connu depuis quelques années sur le marché américain. Producteur et interprète, Brian Todd Collins de son vrai nom, commence sa carrière dans le milieu du rap américain en 2008 avec des titres comme Tat it Up et Keep It Rolling. Ce n’est qu’en 2010 qu’il sortira, sous le pseudonyme de Rockstar, sa première mixtape intitulée Worldtour et continuera son parcours avec son deuxième opus, Crash Landing. De Sean Kingston à Nipsey Hussle en passant par Ray J, l’interprète de No Miracles enchaîne les collaborations et sortira en 2011 deux mixtapes supplémentaires : Daydreamer et Wheels Up.

    Son premier album Up & Away, quant à lui, ne sortira qu’en 2012 et ne rencontrera pas le succès espéré. Les deux morceaux, Time of your life et Lost in the Sauce, tirent cependant leur épingle du jeu et permettent de relancer l’artiste qui sort, la même année, Rocketshipshawty, sa cinquième mixtape. Après le succès d’Almost Home, EP sortie en 2013, le chanteur revient sur le marché en janvier dernier avec l’album My Own lane et une sixième mixtape intitulée Batgang 4B’s.

    En attendant son retour en Belgique, les amateurs de hip hop pourront déjà se contenter de Body Language, titre en featuring avec Usher et Tinashe et premier extrait de son prochain album. Une chose est certaine : Kid Ink ne risque pas d’arrêter de faire parler de lui.

    Aurélie Parisi

    Aurélie Parisi
    Aurélie Parisi
    Journaliste du Suricate Magazine

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