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    Joséphine s’arrondit, la grossesse pour les nuls

    josephine s arrondit poster

    Joséphine s’arrondit

    de Marilou Berry

    Comédie

    Avec Marilou Berry, Mehdi Nebbou, Medi Sadoun

    Sorti le 10 février 2016

    Alors que Joséphine, « fille-attachante-bordélique-mais-sympathique », file le parfait amour avec Gilles, son « homme-parfait-non-fumeur-bon-cuisinier-qui-aime-les-chats », son existence va être bouleversée lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte. Tout un tas d’épreuves se dressent devant elle : de nouvelles responsabilités, sa sœur « dépressive-qui-habite-chez-elle-depuis-deux-ans », trouver un travail, garder son mec, …

    Adaptation de la série de bandes dessinées du même nom de Pénélope Bagieu, le premier film « Joséphine » – où l’on découvre une trentenaire obnubilée par ses fesses et son célibat, aussi gaffeuse qu’attachante –  avait fait pas loin de 600000 entrées lors de sa sortie sur le sol français en 2013. Voici donc la suite, réalisée cette fois par Marilou Berry avec un casting sensiblement identique dans les rôles principaux, Marilou Berry dans le rôle de Joséphine et Mehdi Nebbou dans le rôle de Gilles. Voilà donc que trois ans plus tard, nous retrouvons Joséphine en couple et enceinte.

    Pour ce second volet, Marilou Berry a donc décidé de passer derrière la caméra en plus de camper le rôle-titre. Joséphine s’arrondit est d’ailleurs le premier film de l’actrice en tant que réalisatrice.

    Une comédie pour les filles et les garçons qui passent le cap de la trentaine et de la parentalité complètement paniqués. Le sujet, qui a déjà été maintes fois exploité, n’est guère plus approfondi ici. On reste en surface et l’on peut prendre le film en cours sans avoir à comprendre quoi que ce soit. De fait, Joséphine s’arrondit est une laborieuse imitation de comédie romantique à l’américaine. Et si Marilou Berry ne manque pas d’énergie dans son film, elle doit tant se dépêtrer dans un fatras de gags balourds et de situations téléphonées que la bataille sent très vite le « perdu d’avance ». Reste cependant quelques bonnes scènes mais qui sont malheureusement noyées dans le reste : une suite de situations très caricaturales où l’on utilise les grosses ficelles.

    Un divertissement à voir si l’on est prêt à se laisser porter par cette comédie sans grande subtilité. Comme quoi, réaliser un long métrage dans ce genre reste un art délicat et difficile à manier.

    Inès Bourgeois
    Inès Bourgeois
    Journaliste du Suricate Magazine

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