À l’heure où nous écrivons ces lignes, les deux auteurs présumés de l’attentat survenu dans les locaux de Charlie Hebdo sont encerclés par les forces de l’ordre.
Cette fusillade sanglante a logiquement choqué l’opinion public de par sa violence mais aussi parce qu’elle s’attaquait à l’un des symboles de la société démocratique : la liberté d’expression.
Il n’a dès lors fallu que peu de temps pour que les réseaux sociaux surchauffent. Très vite, une courte phrase, accompagnée d’un logo, est venue envahir la toile : « Je suis Charlie ». Cette devise, reflet de l’unité face à la barbarie, a fait le tour du monde en moins de 24h. Mais qui est derrière cela ?
De fait, le journal Le Progrès s’est intéressé de plus près au phénomène et est parvenu à remonter jusqu’à son créateur, un certain Joachim Roncin.
Cet homme, directeur artistique pour le magazine Stylist, a expliqué avoir créé cette bannière pour définir la peine qui l’avait envahi. « Je n’avais pas beaucoup de mots pour exprimer toute ma peine et j’ai juste eu cette idée de faire « Je suis Charlie » parce que notamment, je lis beaucoup avec mon fils le livre « Où est Charlie », ça m’est venu assez naturellement », a-t-il confié au quotidien lyonnais.
Même si il affirme ne pas comprendre ce qu’il s’est passé par la suite, Joachim Roncin est devenu le père d’un slogan retweeté et traduit des millions de fois et d’une image partagée dans le monde entier.