Texte et mis en scène de Christobalt Mitrugno
Avec Adrien Marlier, Loïc Smars, Hélène Fichefet et Christobalt Mitrugno
Alex et Pompon sont deux frères. Le premier ne peut s’empêcher de jouer et par ce vice, il accumule les dettes et puisqu’il n’arrive pas à garder un travail. Le deuxième, le plus âgé, essaye de se remettre de son divorce. Ce n’est pas lui qui l’a quitté, c’est elle qui est partie. À présent, il doit s’occuper de sa maison et surtout de son frère. Il a endossé trop tôt un rôle paternel et ne peut s’empêcher de protéger Alex en payant ses dettes et en l’aiguillant vers ce qu’il espère une vie meilleure. Embourbés dans leurs soucis, ils vont recevoir la visite de Maître Peltier, un avocat qui vient leur annoncer que l’un des deux doit mourir. Il n’est pas question de protester, la décision a déjà été prise, la juge va bientôt arriver. En attendant, il faut se préparer au pire. Et c’est peu dire. Le procès de leur vie va commencer. L’un des deux doit mourir. Mais lequel choisir ? Une comédie où le surréalisme frôle la réalité.
Note d’intention de l’auteur
“ Je voulais faire vivre sur scène une histoire à l’aspect banal, un simple fait divers dans lequel n’importe qui pourrait se reconnaître, pour finalement se retrouver dans le monde du surréalisme. Partir d’un récit humain et le faire rencontrer l’absurde pour aborder les méandres de la vie d’une manière plus philosophique. Une sorte de traversée du miroir d’Alice. La mort et l’amour ont toujours été mes thèmes préférés. Pour moi, ils sont très souvent liés. L’amour est l’essence même de l’existence de chacun. Les relations entre les humains passent toujours par l’amour et la haine et se concluent d’une manière ou d’une autre par la mort, le point final de toute destinée. Ici, il s’agit de l’amour de deux frères. Ils sont tout l’un pour l’autre et les malheurs qu’ils partagent les détruisent à petit feu. La mort de l’un d’eux serait la seule façon de sauver l’autre.
En présentant le synopsis, la première idée que l’on pourrait s’en faire est que c’est un drame, très froid et très noir. Ce serait mentir que de ne pas l’avouer. Mais pour moi on ne peut aborder un sujet si sombre sans utiliser l’humour. C’est par le rire et quelquefois le burlesque que nous allons rencontrer les différents personnages. Le public va découvrir la pièce avec un large sourire. Que ce soit par des situations cocasses ou des répliques désopilantes. Pour finalement arriver en douceur au plus profond de la problématique et des réels enjeux de l’histoire. Dans mon quotidien, j’utilise très souvent l’humour pour désamorcer des situations délicates que ce soit dans mon travail ou avec mes proches. C’est également par le rire qu’il est plus facile d’aborder certains sujets sérieux. Une sorte de transition plus douce. Dans Je préfère qu’on n’en parle pas, mon but est de pouvoir réfléchir sur des situations courantes par le biais d’une certaine philosophie. Le spectateur passe donc du rire aux larmes en étant de plus en plus touché dans ses propres questionnements de vie. Et si nous étions néfastes pour la personne que l’on aime le plus au monde et réciproquement ? Lequel devrait disparaître ? Et pourquoi ? ”
Infos pratiques
𝐖𝐀𝐕𝐑𝐄
Vitamine Z – Av. des Déportés 79, 1300 Wavre
Les 29 et 30 avril à 20h
Le 1er mai à 15h
Prix : 10€
Réservation : lachepasmonbras@gmail.com
Paiement : BE18 3401 8113 0865
𝐁𝐑𝐔𝐗𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
Le Spot – Rue de Chambéry 32, 1040 Etterbeek
Les 13 et 14 mai à 20h
Le 15 mai à 15h
Prix : 10€
Réservation : lachepasmonbras@gmail.com
Paiement : BE18 3401 8113 0865
𝐆𝐄𝐌𝐁𝐋𝐎𝐔𝐗
La Ferm)à(Culture – Rue de la Ferme 15, 5032 Gembloux
Le 21 mai, à partir de 19h
Prix : 30€ (spectacle + repas)
Infos et réservation sur http://fermaculture.info/…/je-prefere-quon-nen-parle-pas/
Site web : https://www.lachepasmonbras.be/
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