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    Gamma Ray : Empire of the Undead

    ACHTUNG! Voilà le nouvel album des vétérans teutons du Heavy Metal Gamma Ray. Arrivant tout droit dans les bacs metallique malgré des circonstances difficiles ( l’incendie qui ravagea le studio d’enregistrement du groupe et le départ de Dan Zimmerman, l’excellent désormais ex-batteur du groupe ), ce 11ème album était très attendu par les fans du groupe.

    Empire of the Undead, c’est son nom, contient 10 titres dont 2 étaient déjà parus il y a un an sur l’EP Master of Confusion.

    Les festivités commencent fort avec un morceau de 9.21 minutes, intitulé Avalon. Comme on pouvait s’y attendre avec une durée pareille, cette chanson s’avère assez épique avec son refrain rempli de chœurs. C’est bien simple, il s’agit du morceau de cet opus qui m’a le plus emballé. Malgré Kai Hansen et son chant bien inspirés, le morceau tire tout de même un peu en longueur.

    Hellbent son successeur, malgré son gros tempo rapide bien heavy, souffre du même mal. Et cette même impression de longueur se retrouve d’ailleurs assez souvent dans l’album, qui alterne les bons passages bien inspirés à d’autres qui sentent plus le remplissage vite fait bien fait qu’autre chose.

    En fait, on peut parler d’un album sans surprise dans le sens ou le groupe déroule les chansons assez stéréotypées du heavy metal à l’allemande. Morceaux rouleaux compresseurs, mid-tempo puissants ou jolies ballades qui feront lever les briquets en live ( ou les smartphones, c’est selon ), tout y passe.

    Les inconditionnels du genre en auront pour leur argent, car rien n’est vraiment mauvais et les occasions pour chanter et headbanger frénétiquement sont légions. Mais il manque cette touche de folie, cette inspiration géniale dont le groupe était capable sur ses premiers opus. C’est un mal commun à énormément de groupes de métal de nos jours, que d’enchainer les albums d’une certaine qualité, mais qui n’accèderont jamais aux rangs de « classiques ». Des albums qui seront défendus en live lors de tournées suivant leurs sorties, mais qui seront quasi oubliés par la suite.

    Quoique sur cet album, certains morceaux comme Avalon ou I Will Returnpossèdent assez de qualités pour ne peut-être pas sombrer dans cet oubli.

    Il s’agit donc d’un bon opus pour tout fan de heavy allemand qui se respecte, mais qui est assez dispensable pour les autres.

    Julien Sterckx
    Julien Sterckx
    Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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