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    Finding Your Feet, on n’est pas sérieux quand on a 77 ans …

    Finding Your Feet

    de Richard Loncraine

    Comédie dramatique, Romance

    Avec Imelda Staunton, Timothy Spall, Celia Imrie, Joanna Lumley, Davis Hayman

    Sorti le 11 avril 2018

    À la fête de retraite de son mari, et alors qu’elle espérait enfin couler de vieux jours tranquilles en sa compagnie, « Lady » Sandra Abbott découvre que celui-ci entretient depuis un certain temps une relation avec une autre femme. Quittant sans plus attendre le domicile conjugal, elle trouve refuge chez sa sœur Bif qu’elle n’a plus vue depuis plusieurs années, et qui est son opposé total. En côtoyant les amis de cette dernière et en participant à un cours de danse pour troisième âge, Sandra va découvrir peu à peu ce qui manquait dans sa vie.

    « Feel good movie » typique mettant en scène des personnages d’un âge certain dans des situations de comédie romantique, Finding Your Feet s’inscrit pleinement dans une mouvance de films anglais très formatés et ciblés, dont le parangon était probablement l’Indian Palace de John Madden. Avec ses acteurs devenus « monstres sacrés » de la comédie britannique (Imelda Staunton, Timothy Spall, Celia Imrie – déjà dans Indian Palace – ou encore Joanna « Absolutely Fabulous » Lumley) et son scénario ronronnant, le film de Richard Loncraine (Wimbledon, Firewall) ne révolutionne assurément pas le genre. Parmi les passages obligés, on aura droit au morceau de bravoure du spectacle de danse, rappelant délibérément le final de Full Monty, à la digression dramatique sur le cancer d’un des personnages, ou encore à l’inévitable « happy end » conclusif.

    Pourtant – comme quoi l’attachement à un film et le fait qu’il fonctionne ou pas dépend parfois de peu de choses, difficilement identifiables –, Finding Your Feet remporte l’adhésion grâce à sa bonne humeur communicative, son casting très investi et le degré de sympathie assez élevé qu’inspirent ses personnages. Ceci dit, la bienveillance que suscite le film est certainement relative et dépend du ressenti de chacun, car il ne s’agit assurément pas d’un film de mise en scène ni de ce que les critiques anglo-saxons aiment à appeler un « classique instantané ».

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