Deuxième édition déjà fort attendue pour le Festival du Film International de Bruxelles, qui ouvrira ses multiples portes en plein cœur de la capitale, du 19 au 25 novembre prochain. Darkroom, UGC, BOZAR, Cinéma Galerie, autant de lieux emblématiques du septième art bruxellois qui vibreront au rythme des images de nos cinq continents.
Si lors de la première édition, la France a pu paraître demeurer un choix facile, cette année, c’est au tour du Japon d’être mis à l’honneur avec, pour le plus grand plaisir de la plupart d’entre nous, l’avant-première du dernier film de Kiyoshi Kurosawa, Le secret de la chambre noir, lors de la cérémonie d’ouverture.
Fil conducteur à travers l’ensemble du festival, l’archipel foisonnant se retrouve comme thématique et motif à travers ses films mais aussi sa culture, via des ateliers et même, pour les petits, des animations avec au programme origami et films d’animation (Kid’s Day).
Riche de trois pôles de compétition, le FIFB s’arme d’un jury de premier choix avec, surprise aussi jolie qu’intéressante, le compositeur Eric Serra, président du jury international de la compétition « fiction ». Même surprise pour la compétition « documentaire », présidée par Carlos Rendon, qui compte parmi ses membres, entre autres, deux comédiens.
Tourné vers l’international, le FIFB n’en n’oublie pas pour autant ses origines avec une compétition ciné jeunes, destinée aux étudiants en dernière année d’études, presque tous belges de surcroit.
Sans oublier Marc Didden, figure emblématique de notre petit pays et invité d’honneur de cette deuxième édition. Principalement connu, au-delà de nos frontières, pour le film Brussels by night (1982), le « multi – pluri – talent » sera célébré pour tant d’autres choses. Son empreinte se retrouve notamment dans le milieu universitaire pour les cours qu’il a donné, dans le monde du théâtre pour ses traductions et mises en scène, dans la sphère journalistique à travers sa participation au magazine Humo et au talk-show de Laastste Show (VRT), sans oublier la littérature, mais tout cela sans jamais se détourner du cinéma.
Mais au-delà de sa programmation tournée vers le monde, le FIFB c’est aussi un univers à travers trois journées thématiques tournées vers le monde professionnel, dont le – déjà célèbre – « jobs cinema day », un salon accessible dédié aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel.
C’est donc avec hâte qu’on attend l’ouverture du festival du film international de Bruxelles, le petit dernier des grands festivals de cinéma !