Pour cette cinquième édition du Ronquières Festival lancée sous le soleil de ce week end du 6 et 7 août, tous les pass 2 jours étaient sold out. Les organisateurs avaient pris toutes les mesures nécessaires pour faire de la sécurité dans et autour du plan incliné un maître mot. Forces de police et forces armées étaient présents en nombre pour des contrôles renforcés aux différents sas d’entrée.
Ce festival grand public a rempli son contrat avec plus de 36.000 entrées dont 3000 campeurs, des animations pour petits et grands à tribord, de quoi ravir tous les palais avec un large choix de gourmandises internationales à bâbord. Un site ou tout un chacun est libre de profiter des meilleurs sons, des endroits de détente, de l’accueil et d’un sens méthodique de l’organisation. Les deux scènes Bâbord et Tribord surplombées par l’impressionnante tour de 150 m ont vu se succéder des concerts de haut niveau.
Dès le samedi matin une affiche séduisante attire une foule impressionnante avec ULYSSE, MUSTII qui a régalé le public de son fabuleux jeu de scène, celui qui a tourné dans plusieurs séries télévisées se révèle pleinement sur scène.
HYPHEN HYPHEN met littéralement le feu devant des milliers de fans. SHARKO nous revient après une interruption de 7 ans avec le single You Don’t Have To Worry issu de son nouvel album et nous offre un concert énergique.
S’en suit alors JAIN, la jeune chanteuse française de 24 ans accompagnée d’un séquenceur, vêtue d’un ensemble noir à col blanc, elle nous livre un concert des plus enchanteur.
Il est l’heure pour BROKEN BACK d’entrer en scène, dès le premier morceau, le dynamisme et la bonne humeur de Jérome Fagnet et de Sam, son batteur volcanique, se font sentir.
Ils transmettent à la foule une énergie positive débordante et quand il joue de la batterie debout, les acclamations décuplent. Le duo transpire la joie de vivre.
Vient ensuite le folk électronique de LILLY WOOD & THE PRICK puis, le duo allemand MILKY CHANCE très attendu par le public rajoute du soleil à celui présent sur la plaine de Ronquières avec leur single Stolen Dance.
Le trio pop-rock PUGGY est acclamé avant même de monter sur scène.
Paul Magne à la batterie joue le bras droit de Ziggy platré.
Le public en effervescence entame tous les titres du groupe qui embrase littéralement la scène tribord en reprenant rapidement ses plus grand tubes.
Puis c’est avec le duo de l’électro-pop française AARON que bâbord s’embrase, le Aaron de Lili a bien mûri.
Ca bouge bien dans sa tête et dans son corps, c’est dans un décor sombre de fumée et de jeu laser que Simon Buret et Olivier Coursier nous livrent les uns après les autres les plus beaux morceaux de leur dernier album We Cut The Night ainsi que U Turn (Lili).
Voici venu le moment de la tête d’affiche du festival, l’immense talent SELAH SUE Ses chansons comme Crazy vibes, Raggamuffin ou des petites perles de son dernier album sont autant de petits bonheurs pour les festivaliers.
On termine cette journée avec la scène électronique de SYNAPSON et on danse sur All in You ou encore Djon Maya Maï.
C’est sur une chaude pelouse piétinée que la journée du dimanche débute timidement côté affluence, mais avec une programmation toute aussi intéressante que la veille.
Le groupe de rock anglais FUGITIVES ouvre les festivités.
Ensuite le rock romantique du groupe franco-belge BEAUTIFUL BADNESS avec des polyphonies vocales complexes qui poussent dans des aigus inaccessibles.
Coup de cœur de Ronquières, les franco-gallois SHAKE SHAKE GO. La voix exquise de Poppy jones et les rythmiques percutantes nous enchantent avec England Skies.
MATT SIMONS est déjà attendu par une foule en liesse à bâbord.
Béret sur la tête, le chanteur-auteur-compositeur et petit génie américain passe du piano à queue, au saxophone en passant par le synthé avec une facilité déconcertante. Son tube Catch & Release ravi un public en délire.
Martin Mussard dit NAÂMAN vit sa musique avec un grand sourire affiché, il percute le public de, je cite: «la musique sera toujours la flamme qui vit en chacun de nous» en faisant référence aux évènements dramatiques de ces derniers temps et aux militaires présents sur le site.
Place ensuite à l’ovni de ce festival, GIEDRE.
Cette lituanienne décalée, hors du commun, seule en scène débute son concert avec Ode à la contraception et met le public en liesse directement. Celui-ci reprendra ensuite tous les refrains de Pisser debout ou encore Toutes des putes.
THOMAS DUTRONC, très attendu, nous offre un concert rythmé et presque intimiste avec des sons de guitare sèche savoureux. Qui je suis, J’aime plus Paris ou Allongés dans l’herbe où le chanteur demande au public de participer.
C’est à bâbord que, seuls en scène, Jean Philippe Nataf et Jean Christophe Urbain, les incontournables INNOCENTS nous feront revivre leurs grands classiques.
Les anglais THE KOOKS qui ont du annuler toutes leur dates à cause du batteur blessé, sont remplacé par BALTHAZAR.
Inutile de présenter les courtraisiens, perle de la scène belge au son accrocheur et aux mélodies envoûtantes avec leurs titres The man who owns the place (générique de la série La Trêve) ou The Oldest Of Sisters.
Après un sympathique bain de foule avec ses fans vers 17h, ALICE ON THE ROOF a fait son show reprenant même une chanson d’ABBA. Elle est suivie de ZAZIE qui a clôturé cette 5 ème édition du Ronquières Festival.
Petite ombre au tableau, seuls quelques photographes attitrés étaient autorisés à couvrir leur concert; c’est pourquoi nous sommes désolés de ne pouvoir vous faire profiter de l’ambiance des deux derniers concert de ce magnifique festival.
Dans le cadre insolite du plan incliné, le Ronquières Festival 2016 à encore battu des records d’affluence et d’hospitalité.
Merci à l’organisation et au public. A l’année prochaine!
Photos de Stephane Kepenne