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    Eddie the Eagle, un hymne à la bravoure

    eddie the eagle poster

    Eddie the Eagle

    de Dexter Fletcher

    Comédie dramatique, Biopic

    Avec Taron Egerton, Hugh Jackman, Christopher Walken

    Sorti le 30 mars 2016

    « Ce film est basé sur une histoire vraie ». Cette histoire, c’est celle d’Eddie Edwards, dit Eddie the Eagle, le skieur britannique qui n’a jamais abandonné son rêve de participer aux J.O d’hiver. Un bel hommage signé Dexter Fletcher.

    Personne ne croit en Michael « Eddie » Edwards (Taron Egerton), excepté sa propre personne. Skieur moyen rejeté et moqué par la délégation sportive britannique (mais pas que), il s’inscrit dans la discipline dangereuse du saut à ski. Avec l’aide de Bronson Peary (Hugh Jackman), un ancien champion américain, Eddie va réaliser l’impensable : prendre part aux J.O d’hiver de 1988 à Calgary au Canada.

    Eddie the Eagle fait partie des feel good movies, ces films qui nous font du bien et nous remettent d’aplomb en un rien de temps.

    Qui n’aime pas voir la ténacité, l’audace et le courage récompensés ? Ou mieux, voir un outsider triompher ? Taron Egerton, propulsé en avant grâce à l’excellentissime Kingsman : The secret service, a réussi à incarner – malgré son joli minois – la maladresse et le physique ingrat d’Eddie Edwards. Personnage à la base attachant, le jeune acteur britannique a réussi haut la main à nous le faire aimer davantage. Même cas pour Hugh Jackman, convaincant dans le rôle de coach charismatique et atypique accro à la bibine. Parfois à la limite de la caricature (la clope au bec de Jackman quand il entame une descente ou certaines moues de Taron qui nous rappellent malheureusement François L’Embrouille) le duo cocasse fonctionne plus que bien.

    Eddie The Eagle nous fait regretter de ne pas s’intéresser plus aux sports d’hiver. Avec une bande originale typique des années 80 dont le classique « You Make My Dreams Come True » de Hall & Oates, nous plongeons (sans le vouloir) avec un sourire dans cette période et cet univers enneigé. Petit bémol tout de même pour la musique choisie lors des moments « émotion/tristesse » (oui, on sait que la scène n’est vraiment pas joyeuse, pas la peine de pousser dans le mélodramatique en nous bassinant les oreilles avec ces notes de piano venues tout droit d’un Bridget Jones).

    Même si on connait d’avance l’issue heureuse, ça n’enlève en rien ce sentiment de bien-être qui nous réchauffe le cœur. Drôle et touchant, Eddie The Eagle est un hymne à la persévérance et un combat face aux préjugés. On ressort gonflé à bloc avec comme seule pensée : « maintenant, j’arrête de me plaindre à chaque difficulté et bon sang, c’est beau et c’est important d’y croire ».

    Uyen Vu
    Uyen Vu
    Journaliste du Suricate Magazine

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