Il arrive qu’au détour d’un simple clic sur la toile, nous fassions de formidables découvertes artistiques. Ce genre de moment clé qui fait que ce que vous pensiez aimer jusqu’alors, vos convictions sur tel ou tel autre genre musical, ces barrières que vous vous mettiez, ces œillères que chacun d’entre nous aime revêtir lorsqu’il s’agit de juger ce qui est de la « bonne » ou de la « mauvaise » musique, tout ceci se retrouve comme pulvérisé en un instant lorsque vous entendez quelque chose qui vous bouleverse et vous émeut d’une manière totalement neuve.
C’est ce que l’on ressent lorsque l’on écoute pour la première fois la musique de cet incroyable artiste qu’est Dominique de Witte.
D’origine française et américaine, Dominique se nourrit de diverses influences musicales comme Depeche mode, Bowie, The Cure, Joy Division, New Order, Joe Jackson, Beck, Gary Numan et bien d’autres. Au début des années 2000, il commence en autodidacte en faisant quelques concerts à Bordeaux. Ses premiers titres, il les fait chez lui, à l’aide de son ordinateur.
En 2007, Dominique décide de partir au Canada afin de suivre une formation plus poussée à Montréal où il étudiera l’enregistrement du son et la sonorisation, puis le « Music business » à l’institut TREBAS de Montréal.
Passionné et déterminé comme jamais, Dominique de Witte obtiendra son diplôme avec mention et excellence, ce qui en dit long sur la qualité de son travail d’alors.
En parallèle, l’artiste donnera des concerts au Québec qui lui permettront d’acquérir une certaine reconnaissance auprès de la scène pop/rock montréalaise.
C’est finalement en mars 2010 que Dominique sortira son premier EP intitulé Invisible Man, enregistré par l’ingénieur du son Nelson Vipond (Jean Leloup, Harmonium…) au studio TREBAS. Trois titres qui dégagent déjà une forte personnalité.
En octobre de la même année, il rencontre le producteur Nico Lelièvre (Popmécanic, Steve Marin…) et entamera un processus d’écriture de 6 mois pendant lesquels, il s’enfermera dans un studio et jouera ou programmera les divers instruments que l’on peut entendre aujourd’hui sur son premier album : Crash Mode.
Il reviendra ensuite en France en août 2011 et co-fondera le label Mauve Records avec sa manageuse Vicky Brind’Amour.
C’est donc sur ce label que sortira Crash Mode en mars 2012. L’album sera encensé par la presse musicale tant en France qu’en Belgique.
Mais une plus belle victoire attendra Dominique à la fin de l’année 2014 puisqu’il remportera sa première récompense pour sa participation à la bande originale du film brésilien URBAN SURVIVOR (Sobrevivente Urbano, un film du réalisateur José Claudio Silva) en tant que producteur, auteur, compositeur et interprète de la chanson Never Close Your Eyes au Festival du Film Indépendant de Boston aux Etats-Unis.
En mars 2014, débutera la production du second album à Montréal. Pour cet album, Dominique s’entourera de noms prestigieux comme David Rancourt et Antoine Rochette (Miley Cyrus, Twenty Twenty…) pour la réalisation, et l’ingénieur du son aux multiples Grammy Awards Mark Needham pour le mixage (The Killers, Imagine Dragon, Neon Trees…). Ce deuxième album, qui sortira en septembre 2015, s’intitule Supernova.
Et lorsqu’on écoute ces 10 titres, on saisit tout de suite la signification de ce titre qui colle parfaitement à ce second album. La musique de Dominique de Witte est une explosion de décibels.
Les compositions sont plus structurées et on sent que l’artiste s’est davantage investit dans le perfectionnement du son pour chaque morceau. Les paroles parlent beaucoup de l’humain et de la complexité de nos relations. Cette difficulté du « vivre ensemble » qui est comme un thème intemporel dans notre quotidien.
Il faut aussi souligner le travail vocal et le talent du chanteur qui nous captive par ce timbre très polyvalent qui sait nous émouvoir autant dans les graves que dans les aigus.
On retrouve également les racines de ces grands noms des années 80, tant dans le son et le style de certains morceaux, que dans les paroles qui sont agissent comme un miroir de notre propre vie. On se retrouve dans chacune des chansons.
Le style est toujours très dansant et agréable. Dominique de Witte est de ces artistes qui nous éblouissent par leur talent et cette manière de faire une sorte de musique solaire et qui donne la pêche et nous touche par sa beauté.
Supernova est sans conteste une très belle perle dans l’océan musical qui nous entoure.
Notez aussi que la pochette de ce disque est réalisée par Zïlon, un peintre canadien très talentueux.
Pour plus d’infos sur Dominique de Witte, rendez-vous sur son site en cliquant ici.