De Paul Pörtner, mise en scène de Aurelio Mergola, avec Jean-François Breuer, Thomas Demarez, Marie-Noëlle Hébrant, Pierre Lafleur, Frédéric Nyssen et Martine Willequet
A partir du 13 avril à 20h30 au Théâtre de la Toison d’Or (TTO)
Crédit photo : © Lou Verschueren
Encore une fois le TTO nous emmène dans un tourbillon d’humour! Avec Dernier coup de ciseaux, fous rires assurés ! Au casting, Jean-François Breuer, Thomas Demarez, Marie-Noëlle Hébrant, Pierre Lafleur, Frédéric Nyssen et Martine Willequet. Quoi de mieux qu’une explosion de talent pour nous faire vivre une enquête sur le ton de la comédie ?
Cette pièce américaine réadaptée en français par Sébastien Azzopardi et Sacha Danino n’est autre qu’un Cluedo grandeur nature fort en suspense et en bonnes tranches de rigolades. Avec une mise en scène superbe que l’on doit à Aurelio Mergola (Les Pétasses), Dernier coup de ciseaux nous amène à nous questionner sur l’enquête et sur l’honnêteté des suspects et pousse ses personnages dans une mauvaise foi hilarante.
L’histoire se déroule dans un salon de coiffure. Entre Romain et Réjane, c’est une histoire de travail et d’amitié. Aussi déjanté l’un que l’autre, ils rassemblent coupes de cheveux et ragots dans un total cliché des genres. Avec eux, des clients pressés, désagréables et intrigants. Mais voilà qu’un après-midi, un meurtre est commis. Deux policiers arrivent et tentent d’élucider l’affaire avec l’aide du public.
Dans un univers acidulé et rythmé par la complicité des acteurs, la pièce joue sur les stéréotypes avec exagération et c’est tant mieux ! Du rire, du rire et encore du rire ! Dernier coup de ciseaux nous donne du peps et nous fera vite oublier une journée bien grise avec ses personnages drôles et attachants. Car entre les deux coiffeurs aussi sexy qu’allumeurs et les clients douteux, les dialogues fusent et l’improvisation avec le public est magnifique puisque maîtrisé. Et cette pièce nous réserve encore bien des surprises !
Avec un humour sans équivoque, des jeux de mots et des réparties parfaites, le TTO signe cette pièce de son empreinte. Inutile de dire à quel point l’on a envie d’y retourner une fois sorti puisque chaque soir, un meurtre a lieu et il se peut que le coupable change…