Le groupe Mission Control, emmené par David Hallyday, a donné un concert privé ce Lundi soir au Théâtre Le Comédia.
Afin d’avoir un 1er aperçu de leur album Alive disponible le 30 Mars en digital, voici en vidéo les moments forts du show, ainsi que quelques confidences de la part du groupe.
Mission Control sera de nouveau en concert le 1er Avril au Trianon à Paris.
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Vivant. Live, alive, droit devant. Ce pourrait être la devise de David Hallyday depuis qu’il a décidé de faire de la musique. Mais pas seulement. Car affronter des challenges, aller plus loin, tenter de se dépasser, il l’a toujours fait, sur scène comme dans la vie. Et ce nouveau projet, sous le titre de Mission Control, est à la fois un nouveau pari, une nouvelle aventure, et le retour passionné du rêve de tout musicien : jouer dans un groupe.
On connaît le David Hallyday chanteur et auteur-compositeur. Tout au long d’une carrière couronnée de disques d’or et de golden awards, il a su imposer une griffe mélodique aisément reconnaissable, qu’il écrive pour lui ou pour les autres. On connaît ses tubes, de l’historique et américain « He’s my girl » au récent « On se fait peur » avec sa demi-sœur Laura Smet, sans oublier l’émouvant « Tu ne m’as pas laissé le temps » et l’éblouissant « Mirador » de Johnny. On connaît évidemment la lignée d’artistes dont il est issu, de son arrière-grand-père à ses célèbres parents. On sait enfin que, mieux qu’un prénom, il s’est forgé une véritable réputation.
Mais on sait moins qu’au cours de ses pérégrinations artistiques, entre Los Angeles et Paris, David le fou de musique a fait partie de plusieurs groupes, Blind Fish et Novacaine, avec lesquels il a même enregistré des albums. Comme il dit : » Jouer sur scène avec ses copains, c’est un truc enfantin, et ça me plaît, moi qui suis resté un grand enfant! ». Retrouver le plaisir des débuts, reformer un groupe pour partir à nouveau sur les routes, l’idée a germé pendant que David préparait son nouvel album. Un album en anglais, un projet international que lui, l’artiste solo, a cette fois envie de partager avec des complices. Un désir encore accentué par les retrouvailles impromptues avec un lieu chargé d’histoire et de souvenirs : le manoir de Loconville, une maison de famille vendue il y a quelques années et dans laquelle David a connu ses premiers émois musicaux et cogné sur sa première batterie. « C’est un endroit sacré pour moi, une maison pleine de bonnes vibrations dans laquelle, tout gamin, je croisais Hendrix ou Dylan, venus pour une garden-party. Quand je l’ai revue, j’ai eu un flash : c’est là qu’il me fallait enregistrer le nouvel album ! ».
Si le lieu est tout trouvé, reste à constituer un groupe. Dénicher des musiciens avec qui partager les mêmes émotions, humaines et artistiques. C’est chose faite, avec le guitariste Olivier Freche, fondateur du groupe JADE et auteur d’un album adapté de « Hypérion », le best-seller de l’écrivain Dan Simmons. A la basse, son frère de gammes Fabrice Ach, surnommé « Le maître de l’harmonie », qui a travaillé entre autres avec Anggun, Mickael Miro et la célèbre blueswoman Anna Popovic. A la batterie, enfin, Olivier Baldissera, qui sera remplacé pour raisons familiales par Pierre Belleville (Kerry James, Sporto Kantes, The Dø, Lofofora), juste après l’enregistrement. Outre les compositions, le chant et 50% de la batterie, David se chargera de l’électronique et des claviers. Quant au nom du groupe, Mission Control, il va presque de soi: » La pièce principale dans laquelle on a enregistré servait de salle de télé quand j’étais petit : c’est là que j’ai vu le premier homme marcher sur la lune… ».
Mission accomplie… en huit semaines de travail acharné et convivial, dans la plus grande liberté artistique. Le résultat, un disque d’électro-pop spatial, épique et mélodique, à l’image de « The Rising », le premier single, en forme d’hymne rassembleur, d’invitation à trouver sa voie, d’ode à la liberté.
Un album baptisé « Alive », dont les onze titres convergent tous autour du thème de la passion et de l’élévation. Aller plus loin, comme un leit-motiv que connaît bien David Hallyday, qu’il soit au volant d’un bolide des 24 heures du Mans ou aux manettes d’un studio d’enregistrement. Alive. Vivant.