LE FJORD DES BALEINES de Gudmundur Arnar Gudmundsson – Islande, Danemark
WILD HAGGIS de João Nicolau – France, Portugal
TAXI de Marco Arturo Messina – Italie
BOBBY de Mehdi M. Barsaoui – Allemagne
SOLO REX de Francois Bierry – Belgique
C’EST PAS DE CHANCE, QUOI! de Helene Medigue – France
AU-DELA DE L’HIVER de Jow Zhi Wei – France, Singapour, Taïwan
A DAY IN THE OPEN de Govinda Van Maele – Luxembourg, France
Dans l’ordre de programmation, commençons avec A day in the open. Peu de choses à dire si ce n’est que le luxembourgeois est une langue étrange. Après, Taxi. Un court métrage incompréhensible à l’image sale. Même si le film est censé être perçu à travers un GSM, j’estime qu’il y a des efforts à faire tout de même.
Nous arrivons à C’est pas de chance, quoi. Simple, efficace et émouvant. J’aime beaucoup. C’est un frère et une sœur. Lui est autiste et aimerait tomber amoureux. Une belle histoire sur la différence. Ensuite Au-delà de l’hiver, fidèle à ce qu’on pourrait attendre d’un film asiatique. Beaucoup de retenue et de silence mais une conclusion forte et poétique. Un peu à part dans cette sélection, Wild Haggis qui ne parle pas de la recette écossaise de panse de brebis mais bien d’un enfant au cœur brisé qui se fait aidé par un Dahu. Une bête imaginaire veillant sur le petit garçon et lui donnant la force de s’opposer aux grands.
Pour finir, Le Fjord des baleines, Bobby et Solo Rex. Trois excellents courts métrages, mes coups de cœur. Le premier traite de l’ennui et du suicide, le second de l’interdiction d’avoir un chien dans sa maison selon la religion musulmane, le dernier, d’un adolescent amoureux transi et d’un solitaire un peu rustre. Ils ont tous en commun d’être joliment filmé, d’avoir un propos clair et de m’avoir tapé dans l’œil.