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    Celebrating Jon Lord : The Rock Legend

    Le 16 juillet 2012, Jon Lord nous quittait des suites d’une embolie pulmonaire. Compositeur et musicien de talent, il était surtout connu pour son rôle de claviériste au sein du célèbre groupe Deep Purple. Son jeu et ses compositions ont influencé toute une génération d’artistes de renom.

    En 2014,  Jacky Paice, la femme du batteur de Deep Purple, décida de transformer son concert annuel de charité en un concert hommage à celui qui l’aidait depuis des années dans son projet. C’est tout naturellement qu’en apprenant cette nouvelles,  quelques grands noms de l’industrie musicale décidèrent de participer à l’évènement. Un orchestre symphonique était également présent ce soir là pour épauler nos musiciens et sublimer certains des plus grands morceaux composé par Jon.

    Ce concert, disponible dans les bacs depuis quelques mois déjà, est découpé en deux parties bien distinctes. La première est constituée de reprises de morceaux marquants de la carrière de l’artiste par  une série de musiciens de renom. Quant à la deuxième, il s’agit ni plus ni moins qu’un mini concert du line-up actuel de  Deep Purple.

    Sachez également qu’en plus de ce double concert , il existe également un autre CD intitulé Jon Lord : The Composer, axé quant à lui sur les compositions classiques de Jon Lord

    La première partie du concert est composée de 4 morceaux issus des divers projets musicaux de Lord, suivi par 4 morceaux des périodes Mark III et Mark IV de Deep Purple. C’est Paul Weller qui inaugure les festivités avec les reprises de Things Get Better et I Take What I Want, deux morceaux pas vraiment extraordinaires mais qui donnent une furieuse envie de se déhancher. Les morceaux suivants, Silas & Jerome et I’m Gonna Stop Drinking sont tous deux issus de l’album Malice in Wonderland de Paice Ashton Lord. Du groupe d’origine, seuls Ian Paice et Bernie Marsden sont présents. Phil Campbell ( du groupe Temperance Movement) s’en donne à cœur joie au chant sur ces deux jolies compositions qui passent comme une lettre à la poste.

    Après un Soldier of Fortune interprété correctement sans plus  par Sandi Thorn, Glenn Hughes entre en scène pour trois autres morceaux de Deep Purple. Très émouvant sur This Time Around, c’est surtout sur l’explosif Burn que l’ami Glenn donne tout ce qu’il a . A coté de lui, un autre chanteur de talent se déchaine et enflamme le public,un certain Bruce Dickinson. Et oui, le charismatique frontman d’Iron Maiden a fait le déplacement spécialement pour l’occasion et nous pour offrir un duo de feu qui conclut la première partie du show.

    Place maintenant au line-up actuel de Deep Purple

    Le concert des dinosaures du rock débute sur les deux morceaux issus de Now What ( le dernier album en date de Deep Purple), composés spécialement en hommage à John Lord. L’intro de Uncommon man, avec son magnifique solo de guitare et ses parties orchestrales de haut vol, en font un morceau parfait pour débuter le concert. L’émotion est bien présente sur ces deux titres et du coup ils s’avèrent bien plus intéressants que sur album. Les cinq morceaux qui suivent sont des classiques du groupe, réinterprétés de façon assez brillante, grâce à la participation de l’orchestre. Lazy et son final au violon n’a jamais autant swingé et que dire de When a Blind Man Cries que le sublime Adagio for Strings  de  Samuel Barber introduit de façon poignante. Même refrain avec Perfect Strangers qui prend lui-aussi une autre dimension grâce à l’orchestre. Le concert se termine sur une note plus festive avec les deux tubes Black Night et Hush, rallongés de quelques minutes pour l’occasion.

    Malgré quelques longueurs et morceaux un peu moins bien choisis, ce concert hommage est une réussite musicalement. Les musiciens et l’orchestre se donnent à fond pour offrir un spectacle de qualité. De plus, la plupart des morceaux ont subi un lifting qui les rend réellement intéressant à réécouter dans leur nouvelle mouture. Je pense pouvoir dire que Jon Lord aurait été fier du spectacle offert ce soir là.

    Julien Sterckx
    Julien Sterckx
    Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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