Voici une découverte fort intéressante dans le monde du rock, et plus particulièrement du Glam rock. Il s’agit du groupe Casablanca.
Ce groupe est composé de quatre suédois, à savoir le chanteur Anders Ljung, du bassiste Mats Rubarth, du guitariste Erik Stenemo (du groupe Melody Club), de la batteuse Josephine Forsman (venant de Sahara Hotnights) et enfin d’un guitariste américain bien connu du nom de Ryan Roxie. Celui-ci n’est autre que l’un des célèbres musiciens ayant collaborés avec Monsieur Alice Cooper!
Vous vous en doutez, Casablanca est certes une jeune formation, mais celui-ci est composé de gens bien expérimentés ayant chacun une personnalité musicale forte.
Après Apocalyptic youth, leur premier album, Casablanca a fait des apparitions très remarquées. Comme par exemple la première partie de Kiss au Stade de Malmo, en Suède. Voici donc Riding A Black Swan, leur second disque sorti chez Gain Music. Un disque au son parfait et qui rappellera la grande époque du Glam à beaucoup d’entre vous.
On commence avec le premier titre, The Giant Dreamless Sleep. Un morceau qui commence par une rythmique militaire. La voix de Ljung est superbe et on sent de suite que Roxie a apporté sa patte avec ses solos bien placés. C’est assez radio friendly mais ça passe plutôt bien et on remarque que le coté répétitif de cette rythmique nous pousse à tendre l’oreille pour distinguer en fait une mélodie bien foutue mais un peu cachée par cette répétition.
On s’en doutait, le groupe ne se limite pas à ce genre de morceau carré. C’est ainsi que l’on est surprit une première fois par Hail The Liberation. Une chanson dont le style se rapproche plus du glam rock et qui ne déçoit pas par ce coté propre et net de la production.
Roxie est bien sur très présent ici aussi tout comme sur le reste de l’album. On aurait aimé que ce morceau dure plus longtemps, toutefois, arrivé aux trois minutes fatidiques, on passe au troisième titre: Dead End Street Revisited. Un seul mot: décevant.
La suite est nettement meilleure avec It’s Alright qui sonne plus groovy et sympa. La batteuse Josephine Forsman y fait une chouette rythmique sur ses toms et l’on retrouve la l’énergie que l’on avait perdu sur les morceaux précédents. A partir de là, on sent que les chansons sont beaucoup plus variées et les guitares plus travaillées. Barriers est encore un très bon exemple de cette énergie qui fait la principale qualité du groupe. Le style est assez proche de Alice Cooper musicalement mais Casablanca a bien entendu une personnalité bien différente.
Dans l’ensemble, ce disque est assez réussi si l’on aime ce style. Il ne faut pas y attendre beaucoup d’originalité, mais on ne peut pas dire non plus que la bande à Roxie floue son public. C’est du glam propre et sympa qui délivre certainement davantage en live.