Alors que le rap prenait ses quartiers sur la Place des Palais, on a tenté de tester une programmation alternative au Mont des Arts avec The Experimental Tropic Blues Band et Carpenter Brut. Ca promettait d’être bruyant. Et pourtant, même si le bruit était bien présent, on n’a pas eu de gros coup de coeur comme les deux premiers jours. Petit état des lieux.
Prestation en demi-teinte pour The Experimental Tropic Blues Band
Ca fait quinze ans que The Experimental Tropic Blues Band tourne mais à la rédaction, on les a surtout découvert dans le film de Jérôme Vandewattyne, Spit’N’Split. Leur investissement dans ce documenteur était radical et on s’attendait, peut-être un peu trop, à retrouver la folie du film. Si l’investissement et l’énergie du trio faisaient plaisir à voir, il manquait un petit quelque chose en plus pour totalement apprécier leur set. L’horaire ingrat et les problèmes de son n’ont en outre pas joué en leur faveur. On retiendra tout de même l’apport bienvenu de l’harmonica !
Carpenter Brut : mais c’est quoi le titre des films ?
Carpenter Brut est une sorte d’OVNI qui joue avec les influences de la musique du cinéma d’horreur, du métal et des sonorités sombres. Si l’artiste, accompagné par Adrien Grousset à la guitare (du groupe de metal Hacride) et Florent Marcadet à la batterie (d’Hacride et du groupe de rock progressif Klone), impose son style synthwave assez facilement au public et ne se contente pas de juste venir appuyer sur des boutons, il faut avouer qu’à certains moments, on en oublie parfois la musique pour se concentrer sur les images de films de séries B qui défilent sur l’écran, se demandant si on a bien reconnu un film ou si on peut en retrouver le titre. Malgré tout, ça n’enlève rien au talent de Carpenter Brut et c’était un chouette moment musico-cinématographique, terminé en beauté par un remix et un karaoké de la célèbre chanson Maniac du film Flashdance.