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    Bridget Jones’ Baby, un retour en « formes »

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    Bridget Jones’ Baby

    de Sharon Maguire

    Comédie, Romance

    Avec Renée Zellweger, Colin Firth, Patrick Dempsey

    Sorti le 12 octobre 2016

    Quinze ans après le premier opus, Sharon Maguire revient avec Bridget Jones’ Baby. Entre Renée Zellweger, Colin Firth et Patrick Dempsey, le scénario manque de surprises. Et si Bridget Jones’ Baby est bien le troisième opus cinématographique, il n’a rien à voir avec le troisième roman de l’auteure Helen Fielding « Bridget Jones : folle de lui » parut en 2014.

    Comme le titre l’annonce, le film raconte la grossesse de l’incontournable potiche Bridget Jones (toujours interprétée par Renée Zellweger). Et si le film se veut plus moderne et touche une nouvelle génération de fans, il repose essentiellement sur l’identité du père de cet enfant à naitre, causant de ce fait une compétition inéluctablement masculine. En effet, qui de Marc Darcy (Colin Firth) ou de Jack Qwant (Patrick Dempsey) en est le père ?

    La maladresse et la gène qu’occasionne l’héroïne vaut son pesant d’or. Sans en faire des tonnes, Renée Zellweger mène jusqu’au bout son personnage, éternelle romantique qui semble avoir enfin réussi à perdre ses « kg en trop » qui ont longtemps constitués sa marque de fabrique. Mais si Bridget a beau avoir évolué sur tous les plans et l’air bien plus sûre d’elle que par le passé, il semble y avoir un grand vide dans sa vie. Ou plutôt, dans son lit…

    Loin d’être du réchauffé comme l’on pourrait le croire, ce nouvel opus est en réalité plus frais et plus punchy que les précédents, malgré le coup de vieux des acteurs qui campent à merveille leurs rôles de quadra/quinqua recherchant une certaine harmonie dans leurs vies personnelles. Et quoi de plus actuel que le sujet de la liberté sexuelle de la femme ? Le fait que Bridget Jones ne sache pas qui est le père de l’enfant grave sa liberté sexuelle dans du béton et envoie au tapis ceux qui la jugent.

    Le film déborde évidemment d’humour comme à son habitude (impossible de ne pas sourire !) et nous en fait presque oublier l’absence de Mister Cleaver (Hugh Grant), le redoutable adversaire de Mark Darcy dans les deux opus précédents. Cependant, Bridget Jones’ Baby reste indubitablement très « girly », s’ancrant d’autant plus dans les « films romantiques classiques ». Un must-see pour les romantiques au cœur en chamallow.

    Raphaëlle McAngus
    Raphaëlle McAngus
    Journaliste du Suricate Magazine

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