Vous l’avez sûrement remarqué si vous faites partie des quatre personnes qui lisent nos articles, nous avons placé pour chaque film des animaux que nous collectons pour notre BIFFFODEX. Et qu’est-ce que c’est que ça que le BIFFFODEX ? Eh bien c’est l’animalerie que nous montons au Suricate ! Vous me direz, en matière d’animaux, on est bien servi dans le public du BIFFF. Mais dans les films aussi heureusement et nous avons décidé d’élire à la fin du festival le meilleur animal du BIFFF. Ce choix se fera de manière dictatoriale par l’équipe du Suricate au BIFFF mais toi qui lis cet article, tu peux également participer à notre aventure ! Pour élire le meilleur animal du BIFFF, il te suffit d’aller trouver un des journalistes du Suricate et de lui dire « Moi aussi j’aime bien le caca mais seulement en cacartine dans mon cacartable ! » Tu pourras ensuite lui soumettre ton choix pour le meilleur animal du BIFFF parmi les bestioles sélectionnées dans nos différents articles. Joue avec Le Suricate et tu pourras aussi gagner de merveilleux cadeaux comme le livre « Je suis blond et je le reste » d’Olivier Eggermont, ton poids en papier toilette ou encore un regard condescendant d’Elodie Kempenaer !

Les courts c’était long et bon. espérons que vous puissiez dire la même chose de vos ex.
En ce dimanche 13, sortant pimpante de la Nuit, j’ai le cœur ouvert et les yeux endoloris pour découvrir les courts de cette compétition. Divisée en deux parties, cette séance est sincèrement très cool. Déjà d’un, parce que contre vents et manque de sommeil, j’y suis. De deux parce que le public est frétillant et réactif et apporte la juste dose de réactivité. De trois parce que chaque court est assez égal en qualité. Cependant, confession, piquant parfois du nez, quelques morceaux de court m’auront échappée, mais bon, hein, voilà quoi.
J’ai pas vu
Nos entrailles de Sarah Bordji : mon nez a très vite piqué. Je me souviens d’une sensation étrange de voir un téléfilm de milieu d’après-midi, d’un accouchement dans le sang et puis, plus rien. Dragfox de Lisa Ott : j’ai aussi piqué du nez, je me suis réveillée à l’instant où un renard en feutrine nous fait un dragshow. Quelques minutes de queerness et d’acceptation de soi en douceur et en humour avec en sus la voix d’Ian McKellen. Trees painted in Tar de Casper Rudolph : j’ai piqué du nez et le rythme lent, très lent n’a pas aidé. Un jeune garçon en trip chasse avec son père est confronté à un choix ; suivre son père et sa passion ou son intégrité. (Vous n’aurez pas plus. J’ai quand même envie de le voir, il y avait un je ne sais quoi d’intrigant.). Cuckoo de Nano Nguyen : temps avant de piquer du piquer du nez : 10 secondes. Durée du court 12 minutes. Durée de la sieste : 11 minutes et 50 secondes. Kohuaku de Adrià Guxens : bis repetita Cuckoo. A travers mes paupières, j’ai tout de même capté les sublimes couleurs de court qui se rapproche un peu de celles des films de Nicolas Winfind Refn. Si vous le voyez, dites moi, ça me donnait envie. Bobblehead de Pierre-Marie Charbonnier et Simon Pierrat : Fred doit acheter une caravane pour partir en vacances avec sa chère et tendre, à la place, se faisant avoir par le vendeur, il achète une voiture orange vintage avec à l’intérieur un petit chien en plastique qui remue la queue. Le petit chien parle et va faire des ravages. (Oups, j’ai piqué du nez à la fin.).
J’ai vu
Outside Noise d’Ethan Evans : j’ai tout vu. Et c’était bien et l’éclairagiste était inspiré. Une jeune fille essaye de s’endormir en écoutant une playlist Nature et Découverte. Elle va découvrir autre chose de légèrement plus flippant. Byebye sommeil. Mushroom Cut de Kuba Szutkowski : j’ai tout vu aussi. Un homme rentre dans un salon de coiffure pour une coupe de cheveux et va en ressortir avec l’amour de lui-même. Comme quoi, aller chez le coiffeur, c’est peut-être plus efficace qu’une thérapie (peut-être pas moins cher par contre). Izzy de Yfke van Berckelaer : sûrement le fantasme de toutes les femmes qui ont du subir des conversations lourdes sans pouvoir rien dire. Une tension, un énervement, un cri et paf, ça fait des paillettes de satisfaction. The musical spider de Henry Moore Selder : les araignées sont vont amies, ne les tuez pas, surtout les mélomanes qui écoutent vos épouses jouer du piano. Vous pourriez, vous retrouvez, messieurs, avec la tête sur autre chose que vos épaules. Dagon de Paulo Gaudio : un homme prêt à se suicider se remémore ce qui l’a poussé à en arrivant là. L’Ancien, le Terrifiant Dagon (en pâte à modeler) le suit encore. Court efficace, coloré avec une fin drôle et qui sonne comme un cliffhanger pour un Dagon 2 ça va chier. Peat de Paudie Baggot : la légende du Golem revisitée sauce Guiness. Une veuve se coltine son incapable et infect fils qui se bouge pas un poil de fesses pour l’aider. Alors, elle se fait son Golem domestique et une idylle naît. Don’t be afraid de Mats Udd : faites attention aux enfants. Si vous leur chiez dessus, ils vous rendront la pareille. Don’t be afraid est un court qui vise juste, qui gère sa tension avec peu et c’est plaisant. Atom and Void de Gonçalo Almeida : encore des araignées. Un court tout à fait déconcertant qui prend le temps de poser son atmosphère et qui pose un propos métaphysique sur l’avenir de l’homme. L’image est magnifique, entre le gothique et le documentaire animalier. Une réussite clairement. E.K.
Animal capturé pour le BIFFFODEX : une Elodie qui fait dodo.

Hola Frida : L’imagination contre la souffrance
Une séance familiale au BIFFF… quelle émotion ! Moi qui ai l’habitude des séances PEGI 18, faut dire que ça m’a un peu chamboulé. Même avec deux de tension et la gorge qui piquait comme un jalapeño, incapable de tenir toute la durée du spectacle… mais eh, qui a dit que ça empêchait d’écrire une mini chronique ? L’intention de ce film d’animation très réussi, on la capte vite : en retraçant l’histoire de la petite Frida Kahlo (non, si tu la connais pas, je peux rien pour toi), en évoquant les épreuves qui ont marqué son enfance tragique, le film montre comment, grâce à son imagination débordante, Frida parvient à pondérer ses souffrances. C’est un film sur la résilience, sur la force d’esprit de cette jeune fille très malade, souffrant d’un handicap, mais capable de tenir tête aux forces corrompues de ce monde. Le harcèlement scolaire, thème fort et peut-être familier (malheureusement) pour certains boutchous présents dans la salle, est traité à travers des scènes dures, mais toujours contrebalancées par la créativité lumineuse de cette immense artiste mexicaine. Adultes, montrez à vos enfants Hola Frida, afin qu’ils puissent s’inspirer de ce modèle de vie. C.K.
Animal capturé pour le BIFFFODEX : pas d’animaux, mais une Frida ailée

Welcome to Kittytown : Miaou miaou miaou miaou
Je sais à quoi vous pensez. La Miaw Miaw Song. Oui oui, celle-ci : https://www.youtube.com/watch?v=AtPrjYp75uA&ab_channel=MeowStories . Vous l’avez en tête ? Excellent, je suis pas le seul du coup.
Welcome to Kittytown c’est donc le Bouli Lanners annuel du BIFFF ! Mais si, vous savez, chaque année le BIFFF programme au moins un film dans lequel un des héros est un solitaire grognon au grand cœur. Et souvent, il ressemble à Bouli Lanners. On suit donc ici notre Bouli Lanners à travers un monde dévasté. Voulant mettre fin aux famines et à la malnutrition mondiale (les salauds !) les humains ont mis au point un engrais spécial qui s’est révélé être en réalité un virus extrêmement agressif qui a presque éradiqué l’humanité. Et pas de n’importe quelle manière. Les personnes infectées chient toutes leurs organes jusqu’à en mourir. C’est pittoresque. Autant prévenir : toutes les personnes atteintes de coprophobie (la peur des excréments) ou de cacatrouille vont passer un très mauvais moment devant Welcome to Kittytown. En effet, ça se vide plus souvent que moi un lendemain de Night, c’est dire ! Mis à part le caca, ce Welcome to Kittytown ne sort pas de l’ordinaire bifffesque mais en reste une production de qualité. Les acteurs sont justes, le film est bien cadencé et le scénario, même s’il ne brille pas par son originalité, se déroule de manière fluide. La réalisation de Doug Luciuk est efficace et nous emmène rapidement dans son univers, ce qui est déjà une belle réussite. Et puis, pour ne rien gâcher, il y a des bruits de caca pendant tout le film donc nous on adore ! O.E.
Animal attrapé pour le BIFFFODEX : un scarabée bousier qui passait dans le coin.

Lesbian space princess, lesbian Fuck Yeaaaaaaah
La princesse Saira, héritière du trône de la planète Clitopolis vient de se faire larguer par l’amour de sa vie, Kiki, chasseuse de primes. Et Kiki vient de se faire kidnappée par des Mecstraterrestres blancs hétérosexuels. Pour la sauver, Saira doit quitter son cocon, trouver son Royal Labrys (le top du top de l’armement lesbien) et parcours des contrées dangereuses comme Normie Space. Nous voici embarqué.es pour un voyage inter-gay-lactique (ce jeu de mots ne m’appartient pas, il appartient au film qui en regorge.).
Lesbian Space Princess c’est une dinguerie. Tellement jouissif d’entendre une salle entière de wokes rire comme des assoiffé.es de justice et de sang de règles. C’est peps, c’est beau, les couleurs et les dessins sont magnifiques. L’intrigue est ciselée, touchante et l’humour, parfois potache parfois cinglant toujours juste, explose dans tous les sens. Ce film, c’est la partie colorée des luttes contre les violences faites à la communauté LGBTQUIA+, c’est le paradis woke qu’on voulait voir au cinéma. Il y avait le male gaze, le female gaze, voici le queer gaze et ça dépote. Merci le BIFFF pour cette séance et cette découverte. La représentation ça compte et c’est important d’en avoir de cette qualité-là dans un festival pareil. E.K.
Animal attrapé pour le BIFFFODEX : animal sauvage et fragile, le Ouinouin frustratus.

The Wailing, ghosting niveau expert : il t’espionne, mais lui, tu peux pas le bloquer !
Un peu à la bourre à cause d’une barrière de parking récalcitrante (parking dont le prix affiché est le premier jump scare du BIFFF), c’est vers le ciné 2 que les cinéfilos devaient se diriger pour admirer The Wailing (El llanto), le premier long horrifique de l’ibère Pedro Martín-Calero avec… Ester Expósito, la raison pour laquelle vos ados ne quittent plus Netflix.
L’histoire est simple. Lors d’un échange via webcam avec son petit ami parti à Sydney, la Madrilène Andrea se rend compte qu’un vieux bonhomme creepy est planqué dans l’obscurité de sa chambre – on t’a vu Harvey Weinstein ! Sauf que cet homme, elle ne le voit que via des écrans ou des caméras. A plusieurs milliers de kilomètres de là, en Argentine, et des années auparavant, une autre jeune femme, Marie, a vécu exactement la même aventure et ça a mal tourné.
Si l’histoire n’est pas révolutionnaire en soi, son traitement est assez intéressant. En effet, le sujet des esprits invoqués ou découverts via des écrans n’est pas nouveau et continue d’être exploité à qui mieux-mieux, comme récemment avec Archive 81 sur Netflix. Ce qui est au contraire plus novateur, c’est le traitement des protagonistes féminines par les autorités et plus précisément, par la gent masculine. Et pour cause, ces dernières sont traitées de folles, ce qui rapproche notre propos avec celui de l’hystérie. ce bon vieux concept inventé pour dire “ferme-la, Josianne, t’es en train de penser trop fort !”.
L’hystérie, longtemps perçue comme une pathologie exclusivement féminine, illustre une construction sociale et philosophique du pouvoir patriarcal sur les corps et les esprits des femmes. Depuis l’Antiquité, cette « maladie » a souvent été utilisée pour disqualifier la parole et l’autonomie des femmes, réduites à des êtres dominés par leurs émotions ou leur corps. L’hystérie devient ainsi le miroir inversé de la rationalité masculine : une étiquette posée sur celles qui dévient des normes imposées. Cette stigmatisation révèle comment la folie féminine fut souvent le seul langage possible pour exprimer une révolte muette contre une société qui refusait aux femmes une voix propre, faisant de la folie une forme paradoxale de résistance. De cela découlent les sorcières, etc etc…
WOWOWOW c’est le Suricate du BIFFF là, celui qui fait rimer tiche avec caca, ou c’est une vraie critique ? Et bien, messieurs, dames, sachez qu’au Suricate, le reste de l’année – quand Olivier n’est pas là -, on fait aussi dans le sérieux. Mais voilà, The Wailing, avec son propos plus riche qu’on ne peut le croire, ses actrices savamment choisies et sa qualité visuelle est incontestablement une des petites pépites de ce BIFFF 2025, oui, oui ! On regrettera quelque peu une fin trop abrupte, une salle Ciné 2 qui manquait clairement d’oxygène et le fait que personne n’ait pensé à appeler le sauveur de l’Argentine : Diego Armando Maradona ! M.M.
Animal attrapé pour le BIFFFODEX : une paire de pumas argentins, trouvée au Foot Locker de La Plata.

Dead Talent Society, la Taylor Swift des macchabées
S’il y a une chose que j’ai appris de ces quelques jours de festival : c’est qu’au BIFFF, on se pose beaucoup de questions. Et de grandes questions, monsieur ! Quelle réaction chimique peut avoir votre corps quand vous entendez pendant une heure trente la même phrase dans un espace clos comme le Cine 1 du BIFFF ? Est-ce que le sexe est meilleur avec des tentacules ? Est-ce qu’un droitardé dans une carbonnade flamande est réellement un animal ? Mais parmi toutes ces questions vraiment importantes, il y en a une qui, sur le plan philosophique, met les autres K.O. comme une délégation de bonhommes de neige carnivores ou encore une souris tueuse qui sent la chaussure. Et cette question à laquelle tente de répondre Dead Talent Society, c’est (roulement de tambours) : y a-t-il une vie après la mort ? Et oui, on vous avait prévenu. On n’est pas des guignols au BIFFF. On philosophe.
Parmi les réponses possibles, on connaissait le paradis, la réincarnation et même la résurrection si tu t’appelles Jésus. Mais la mort version émission de variétés, on n’avait jamais entendu. Dans Dead Talent Society, les morts peuvent candidater pour un permis de ghosteur professionnel. Mais pour obtenir ce César des fantômes, il faut d’abord parvenir à rendre la peur virale dans le monde des vivants. Le problème, c’est que le Star System des damnés est aussi équilibré et encourageant qu’un film d’anticipation diffusé au BIFFF à minuit trente. Les morts qui s’y frottent, risquent de ne pas en sortir vivants. Oui, parce que dans Dead Talent Society, si tu ne bénéficies pas d’une assez grande visibilité, tu peux disparaître… Notre question ultime se complique : y a-t-il, donc, une vie après la mort de la mort ? Et y a-t-il une vie après la mort de la mort de la mort ? Et aussi y a-t-il une vie après la mort de la mort de la mort de la mort ? Bon, à ça, nous n’avons pas de réponse. Mais nous pouvons vous donner deux conseils pour continuer votre existence ici-bas sereinement. Premièrement, allez voir ce petit bijou qui a été récompensé plusieurs fois pour son originalité et son jeu sur les différents formats médiatiques. Et deuxièmement, faites comme Laïka ! Ne mourrez pas stupidement ! C.Q.
Animal attrapé pour le BIFFFODEX : Laïka (1954-1957), la chienne badass qui est morte dans l’espace.

Welcome Home Baby ! Non, je me casse.
Ah, le BIFFF… Voici venu le terme de notre histoire annuelle. Eh ouais, l’accred s’arrête ici — et moi de même. J’ai nourri le secret espoir qu’Andreas Prochaska nous rassemblerait en grandes pompes pour cette cérémonie d’au-revoir, mais au lieu de ça, j’ai eu l’impression d’aller te saluer dans un mouroir. Ce film, c’était un peu comme si on t’avait refilé la lèpre. Enrôlé, comme dans le récit, de force dans une secte — une secte à laquelle on comprend que dalle, faute de lore. Sinon qu’à la fin, bah… ils sont tous morts. On croirait voir la version philistine de Rosemary’s Baby. Et à la fin, on aimerait hurler : “Leave my home, baby !” Le film manque de rythme, manque de flow. Comme le personnage, il nous met la tête sous l’eau. Une histoire de maison familiale à hériter, dans un village amateur de bacchanales. Une histoire où une femme doit accoucher d’une femme qui doit accoucher d’une femme ? Bref. Mis à part une photographie soignée, le scénario est un véritable pied de nez. Alors bon, on pourra dire que j’étais juste crevé, que la maladie m’a un peu emporté… mais non. Croyez-moi : jamais au BIFFF le “J’AI RIEN COMPRIS” n’a été aussi justifié. Mes salutations à la team BIFFF. À un de ces jours ! C.K.
Animal capturé pour le BIFFFODEX : ta tante un peu trop sauvage.

Honey Bunch : des préliminaires sans orgasme
Vous vous souvenez de Violation pendant le BIFFF 2021 online ? Nous oui. Et comme pour Honey Bunch, le film était réalisé par le duo Madeleine Sims-Fewer et Dusty Mancinelli. C’est donc fiévreusement que nous nous rendions au Ciné 1 et avec un mélange d’appréhension et d’attente. Parce que Violation, ça avait été un des films coup de poing du BIFFF 2021. Une réalisation lourde qui mêlait brutalité crue et suggestion poétique dans une version personnelle et unique du traumatisme d’un viol. Un film qui ne nous avait pas laissé indifférent, loin de là.
Dans Honey Bunch, le duo de réalisateurs (mari et femme dans la vraie vie d’ailleurs) s’intéresse à un couple qui a survécu à un crash de voiture. L’accident a laissé Diana avec une mobilité réduite et des pertes de mémoire ce qui a poussé son mari Homer à l’emmener dans une clinique expérimentale qui, vous l’imaginez bien, sort de l’ordinaire. Vu les thématiques qui sont traitées dans Honey Bunch, on se dit que Sims-Fewer et Mancinelli auraient pu aller beaucoup plus loin dans leur façon unique et poétique de raconter l’inénarrable. Ici, avec Honey Bunch, c’est presque comme si le couple réalisateur se retenait et n’allait, en conséquence, pas au fond du sujet et de tout ce qu’il implique. Comme un incel qui fait un cunnilingus, il effleure les zones sensibles sans jamais s’attarder suffisamment sur le point le plus important. Et comme la meuf qui dû subir cela, on en ressort avec un mélange de satisfaction et de frustration. Parce que Honey Bunch est loin d’être une mauvaise réalisation, c’est certain. Mais elle aurait pu être encore meilleure. Qu’à cela ne tienne, s’il ne nous a pas amené jusqu’à l’orgasme cinématographique, on peut être sûr que les prochains films des réalisateur/réalisatrice le fera à coup sûr. En tout cas, le potentiel est là pour le faire.
Animal attrapé pour le BIFFFODEX : un canard colvert.