WEEELLLCCCOOOMMMEEEE at the nouveau BIFFF, version deux mille vingt-cinq ! Et oui, comme chaque année (ou presque), le Brussels International Fantastic Film Festival revient pour le plus grand plaisir des cinéphiles, mais surtout pour celles et ceux qui prennent cet art comme un art imparfait, en perpétuel mouvement et dans une recherche constante de renouveau. En d’autres termes, les gens capables d’apprécier une œuvre sans la comprendre, de passer un bon moment devant un film de Vincent Lagaf’ ou de ne jamais douter de la santé mentale des fans de Trauma. Si vous faites partie de ces êtres « OPEN-MINDED » (à lire à voix haute avec l’accent d’un candidat des Marseillais à Mykonos – pas oublier de faire les guillemets avec l’index et le majeur*), vous avez tout intérêt à vous rendre au BIFFF et surtout, à suivre nos délires journalistiques rédigés souvent sous influence et parfois sous la contrainte. Comme le dirait si bien Bella Swan du haut de sa falaise : C’EST PAARRTTIIIII !
* Si tu as levé juste le majeur, nous t’invitons tout de même à nous lire, ça devrait te plaire.

Minute papillon !
Avant de rejoindre notre fantastique équipe de rédacteurs-tric.e.ss.es (photo ci-dessous), il est important de souscrire dorénavant au code de (bonne) conduite du festival. Et oui, après les problèmes survenus lors d’une projection l’an dernier, les organisateurs ont adapté le dossier de presse et souligné toute l’importance d’offrir à chacun et à chacune un bon moment de détente. Bien évidemment, les spectateurs continueront à interagir avec le film (sans quoi certaines séances symboliseraient à elles seules l’adage du « qu’est-ce que je fous là !? »), mais les comportements suivants ne seront pas tolérés : le racisme, la misogynie, les discriminations et insultes liées aux personnes LGBTQIA+, le validisme, les discriminations liées à l’âge, les discriminations religieuses, l’humiliation d’une personne, le harcèlement d’une autre personne, les contacts physiques ou les remarques sexuelles non-consenties, les photos ou les vidéos non-consenties, la violence physique et/ou morale sous toutes ses formes, toute autre forme de discrimination…

Nous, nous sommes toujours aussi méchants… parce que !
Maintenant que les points sur les I du mot mouton sont bien gardés, il est temps de s’attaquer au programme de cette 43ème édition.
Si comme nous, vous choisissez votre programme en fonction de vos disponibilités et non en fonction des films projetés, vous êtes au bon endroit ! Et v’là-t’y pas que la première fléchette est tombée sur Rabbit Trap avec Dev Patel, l’histoire d’un duo de musiciens qui réveille un truc mystique dans la campagne galloise (non, ce n’est pas Anthony Hopkins). Un film libellé ‘Silent Screenings’, on n’a pas trop compris ce que c’était donc on ira voir ça pour vous.
Evidemment, nous ne vous énumérerons (verbe à lire d’une traite, à voix haute) pas l’entièreté du programme, mais sachez qu’il y en aura pour tous les goûts. De la comédie sexuelle animée Spermageddon de Tommy Wirkola (le réal de Dead Snow) au Zenithal de Jean-Baptiste Saurel, le BIFFF promet de la buée sur les lunettes, mais aussi des gens qu’on perd dans les bois (alors que dans la vraie vie, personne ne se perd dans les bois), des têtes coupées, des monstres très méchants, Nicolas Cage version cheveux courts (The Surfer), des beaux, des moches, des titres parfaits pour des jeux de mots pourris, etc. Bref, du lourd cette année encore, surtout dans les vannes de vos serviteurs.
NDLR : Cette année, nos articles seront interdits aux moins de 18 ans. Parce que la loi du 6 mars 2025 exige désormais que les sites web vérifient l’âge des visiteurs avant de leur montrer des contenus jugés « inappropriés ». Donc si vous êtes mineur… faites comme d’habitude sur YouPorn et PornHub : mentez et cliquez sur « Oui, j’ai l’âge légal ». On ne vous jugera pas.
Christian Killian, Elodie Kempenaer, Cheyenne Quevy, Loïc Smars, Olivier Eggermont et Matthieu Matthys