Things will be different, un escape game qui tourne mal entre présent et futur
Après un braquage et une belle somme d’argent dans les sacs, Joseph et sa soeur Sidney se retrouvent dans un restaurant vide pour voir quelle est la suite du plan. Ils pensent ça cacher durant deux semaines dans une ferme inhabitée mais pourtant tout à fait en état qui s’avère être un portail temporel que Joseph à l’air de bien connaître. Après ces deux semaines à attendre que le temps passe et à boire des coups dans cette maison ou les placards et le frigo se remplissent automatiquement et régulièrement, il est temps de quitter les lieux. Malheureusement la porte qui leur permet de sortir est condamnée et leur indique d’aller voir dans le moulin.
Ce qui devait durer deux semaine s’avérera durer finalement beaucoup plus longtemps que prévu. Commence alors une sorte d’escape game ou les notions de temps se perdent. D’autant plus qu’un coffre fort apparait à différents moments et à différents endroits et contient un enregistreur à partir duquel ils peuvent communiquer avec un homme du futur. Celui-ci leur annonce la venue d’un inconnu mal intentionné.
Things will be different joue avec les notions de temps, le futur et le présent deviennent flou. Michael Felker dit de son film qu’il s’adresse au fan de science-fiction, le spectateur est invité a réfléchir avec les personnages et sera surpris par quelques retournements de situations. Malgré tout le film semble un peu long sur certaines scènes et quelques passages mériteraient de plus longues explications. Pour regarder Things will be different il faudra être en paix avec l’idée de ne pas tout comprendre au film.
Cuckoo, petit trip ornithologique et effrayant dans les Alpes allemandes
Gretchen emménage avec son père, sa belle-mère et sa demi sœur dans petit village des les Alpes allemandes. Depuis le décès de sa mère Gretchen n’est pas super en forme et ce changement de vie radical ne va pas aider. Surtout avec l’accueil qu’il reçoivent de Herr Koning, une sorte de guide et propriétaire de l’hôtel du village malfaisant et trop tactile, qui est d’ailleurs beaucoup trop attentionné pour être vraiment bienveillant. Gretchen se fait engager dans l’hôtel et en l’espace de deux shifts elle doit gérer une cliente defoncée à deux doigt de vomir dans le hall d’accueil, rencontre une française avec qui elle va fuguer et pique l’argent de la caisse. Avant d’avoir un gros accident de voiture et de se faire attaquer par une femme qui hurle un cris strident. Gretchen se réveille à l’hôpital et est définitivement sûre que quelque chose ne va pas dans cet endroit. D’autant plus que les crises d’épilepsie de sa demi-sœur Alma qui sont apparues à leur arrivée s’intensifient de plus en plus…
Réalisé par Tilman Singer, qui réalise ici son second long métrage, Cuckoo était une de mes plus grosse attente de cette édition du BIFFF et pour le coup aucune déception ne se fait ressentir ! Avec une scénario original basé sur l’histoire du coucou gris, ces oiseaux qui pondent dans le nid d’autres espèces pour que celles-ci s’occupent de leur petits. Un comportement parasite qui en a inspiré quelques-uns. Hunter Schafer interprète très justement le rôle de Gretchen, elle est hyper badass quand il faut l’être et hyper touchante quand ça concerne sa famille. Le casting est également réussi pour les autres acteurs, en particulier pour le rôle de Herr Koning Interprété par Dan Stevens, très talentueux pour incarner le malaise. Cuckoo est en définitive un très bon film d’horreur, assez effrayant quand il faut l’être sans tomber dans les clichés du genre.