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    [BIFFF 2021 online : Jour 7] Une chronique sponsorisée par la flemme

    Diva : Le saut du cygne noir

    Saviez-vous que le monde du plongeon était si compétitif en Corée du Sud ? Eh bien moi non plus. Saviez-vous aussi qu’un gardien de zoo en Chine a léché l’anus d’un singe en voie de disparition pendant une heure afin de lui sauver la vie ? Ce qui n’a absolument rien à voir avec Diva donc passons. Lee-Young est donc la meilleure dans sa discipline : le plongeon. Et de l’autre côté, sa meilleure pote Su-Jin ne fait pas vraiment le poids malgré ses efforts incessants. Mais ça, c’était avant que Su-Jin ne tente de battre le record du monde d’apnée dans une voiture accidentée dans une rivière. Record toujours en cours d’ailleurs. Et sans son faire-valoir habituel, Lee-Young va quelque peu partir en sucette.

    On ne va pas se voiler la face, ce Diva a des grands airs de Black Swan dans sa thématique, son déroulé et même dans la manière dont certaines scènes sont montées. Ajoutez à cela beaucoup trop de plans en rewind, une légère tendance à la dramatisation et vous avez votre film. Néanmoins, pour un premier film en tant que réalisatrice, Seul-Yeah Jo ne s’en tire pas trop mal et arrive à former un tout plus ou moins cohérent bien que parfois trop confus. On espère ainsi avoir la chance de voir ses réalisations futures lors des prochaines éditions du BIFFF.

    Il Mare : une chronique intemporelle

    En 2001, j’avais 10 ans. Je venais d’entrer en 5e primaire et mon activité principale consistait à jouer aux cartes Yu-Gi-Oh, aux Magics et à jouer à Pokemon sur ma Game Boy Color. Pendant ce temps, le BIFFF fêtait sa 18e édition en recevant Alain Berliner, Catherine Jacob ou encore Hideo Nakata et récompensait des films comme L’Île, Vampire Hunter D : Bloodlust ou encore Intuitions de Sam Raimi. Pendant ce temps, le Méliès d’Or était attribué à Thomas est amoureux de Pierre-Paul Renders. Pierre-Paul Renders est un scénariste et réalisateur belge né à Bruxelles le 17 juillet 1963. Il y a vécu de 1989 à 2001, mais est originaire de Montigny-le-Tilleul, dans la région de Charleroi. Il vit actuellement à Hennuyères. Il est marié et père de 3 enfants. Mis à part Thomas est amoureux, il a aussi réalisé Comme tout le Monde et la séquence de la tendresse dans Les Sept Péchés Capitaux.

    2001 est aussi l’année où le BIFFF a projeté pour la première fois le film Il Mare et c’était nul. Ça l’est toujours.

    Quoi ? Tout ça pour ça ? Ce pseudo journaliste d’opérette a-t-il tenté de gagner de la place dans sa chronique en mêlant des informations non-pertinentes à des copier/coller de Wikipédia ? Toutes ces questions peuvent se poser.

    Beyond the Infinite Two Minutes : hommage aux éjaculateurs précoces

    Deux minutes ça peut paraître très très long. C’est ce que j’ai essayé de faire avaler à ma copine hier soir mais ça n’a pas enlevé l’air dépité et lassé de son visage. Je lui donne trois semaines avant de me quitter pour son professeur de curling ou n’importe quel mec rencontré au hasard dans la rue.

    Deux minutes, c’est aussi le temps qui sépare l’écran d’ordinateur d’un modeste tenancier de restaurant de l’écran avec webcam situé dans son restaurant. Un paradoxe temporel qui lui permet de se voir dans le futur alors qu’il est assis tranquillement dans sa chambre à jouer de la guitare. Mais ses amis ne vont pas tarder à se rendre compte également de tout cela et c’est là que les problèmes vont commencer.

    Filmé comme un long plan séquence de plus d’une heure, Beyond the Infinite Two Minutes est sans conteste le film what the fuck de cette édition. Et comme par hasard, il nous vient du Japon. Quoi c’est raciste ? On parle du cinéma qui nous avait amené Tag il y a quelques années. Oui oui, le vent qui coupe ! Cette fois, pas question de gore ou d’esprits, le film de Junta Yamaguchi se pose comme un délire savoureux bien qu’un peu long malgré qu’il ne dure qu’un peu plus d’une heure. Il faut dire que entre la découverte de l’anomalie et la séquence finale, certains passages nuisent au rythme du film et essoufflent un peu le concept extrêmement original. Mais BTITM (de son petite nom) reste malgré tout une prouesse technique et un must see total pour tous les amateurs de cinéma original et créatif.

    Hotel Poseidon : j’ai rien compris

    Désolé, c’était en flamand, j’ai rien compris. Avec des sous-titres en français. Mais j’ai quand-même rien compris.

    Olivier Eggermont
    Olivier Eggermont
    Journaliste du Suricate Magazine

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