Ghostland
de Pascal Augier
Horreur
Avec Crystal Reed, Anastasia Phillips, Emilia Jones
Sortie le 4 avril 2018
Vous êtes stressés ? Votre quotidien vous empêche de respirer et vous voulez vous échapper afin de mieux vous retrouver ? Une seule solution : déconnecter. Une injonction que certains au BIFFF ont d’ailleurs pris un peu trop au sérieux en nous privant de son pendant une bonne demi-heure. Mais c’est bien pour ça qu’on l’aime notre joyeux bordel du BIFFF ! D’ailleurs, ne boudons pas notre plaisir, après un spectacle d’entrée qui aura ravi les êtres écervelés et débordant de testostérone que nous sommes, ce Ghostland a réuni tous les éléments que l’on attend d’un film d’ouverture.
On le savait depuis Martyrs, Pascal Laugier aime en mettre plein dans les dents de ses actrices. Il n’aura pas dérogé à la règle et la pauvre Beth Keller aurait bien besoin, elle aussi, d’un break. Il faut dire qu’il y a mieux pour une adolescente que voir sa mère et sa sœur agressées par des psychopathes dans une maison remplie de poupées. Ça calme.
Parti sur des prémices plutôt ordinaires, ce Ghostland a le mérite de nous emmener sur des terrains moins habituels pour les films d’horreur. Entre réalité et illusion, le long-métrage arrive à semer la confusion dans la tête du spectateur et, porté par un superbe casting, à nous emmener dans son pari risqué mais réussi. Et puis, y a quand même Mylène Farmer, putain !
Tel Usain Bolt dans une course d’unijambistes, le BIFFF n’aura pas manqué son départ. Pourvu que ça dure ! We’re back motherf***
Et aujourd’hui y a quoi ?
En Ciné 2, cela commence fort avec une grosse folie japonaise, Gintama, parlant d’époque médiévale, de télévision, d’extraterrestres et de samouraïs … Avant de redécouvrir pour la deuxième année de suite, Daniel Radcliffe dans un film de genre et dans une performance barrée, grâce à Jungle de Greg McLean (vous savez, le petit comique de Wolf Creek). S’en suivra un film de possession sur fond de religion et du retour de Jésus (Belzebuth), une dystopie polonaise ambitieuse (Man with the magic box) et pour finir, en midnight movie, Vidar the Vampire, une orgie norvégienne à base de vampires, de sexe et de fêtes en tout genre.
La Ciné 1 réserve aussi son lot de petits cadeaux en commençant fort avec un film espagnol au nom qui laisse rêveur : Killing God. Une comédie noire ou le Bondieu déboule en plein nouvel-an dans une famille de Bidochons et se laisser aller à l’Apocalypse. Dans la veine de de la Iglesias. C’est du côté des Scandinaves qu’on prolongera la soirée et un film SF (Man Divided) sur fond de paradoxe temporel et on la terminera plus simplement en Californie, avec Downrange, où l’on accompagnera quelques personnes, en plein désert, sous le feu d’un sniper invisible.
Ce merdredi, c’est tripes en spaghettis.