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    BIFFF 2015 : bières, maitrank et films

    bifff 2015

    Et voilà, c’est finit. Au milieu de l’océan de larmes provoqué par la fin de notre bien-aimé BIFFF, le moment des constats est venu pour cette 33ème édition.

    Noyés au milieu de litres de Troll, il y avait tout de même des films à voir. Et pas qu’un peu ! En effet, nous avons pu assister à une bonne centaine de longs (ou courts) métrages. Parmi eux, des excellentes réalisations, certaines totalement déjantées, d’ignobles ratés ou encore des carnages jouissifs. Bref, cette édition du BIFFF fût de nouveau une incroyable réussite.

    Tout d’abord, du point de vue de la programmation. Si quelques bouses sont venues ternir le festival, la qualité générale des productions présentes au festival n’a jamais été aussi bonne ! Entre le très réussi Another Frontier, l’incroyable et très puissant Shrew’s Nest ou encore l’inénarrable Liza, The Fox-Fairy, nous avons été gâtés. Ce n’est sûrement pas un hasard, tous ces films ont d’ailleurs été récompensés par les différents jurys.

    Ensuite, c’est bien entendu l’ambiance générale du festival qui a de nouveau enchanté tous ses participants. Au milieu des cris, des borborygmes ou des réflexions sadiques et salaces lors des séances, il faut bien le dire : on s’est de nouveau bien fendu la gueule. Bien aidé par une consommation massive de Troll ou de Maitrank (de Jean-Luc), le public s’est de nouveau imposé comme le Roi du BIFFF et la principale raison de son incroyable succès. Car c’est sûr, sans cette ambiance unique, on irait tout de même sûrement au BIFFF, mais irait-on voir autant de films avec un si grand sourire ? Rien n’est moins sûr.

    Enfin, au niveau de l’organisation, le festival fût à nouveau en tout point irréprochable. Grâce à des présentations de film rythmées et originales (merci Stéphane, quel talent !), une équipe presse toujours tout sourire et qui a égaillé notre festival, des bénévoles incroyables mais aussi toutes les personnes que l’on ne voit pas, des artistes aux techniciens en passant par les responsables des sous-titres et les barmans (surtout les barmans !) et on en oublie certainement beaucoup. Malgré une ou deux petites bémols, bien normaux pour un festival de cette ampleur, l’organisation fût une grande réussite et on pardonne volontiers les retards des films, d’autant plus qu’on est pas les premiers à être à l’heure non plus !

    Des films de tarés, de la Troll, une ambiance inégalable, du Maitrank, une équipe au top, de la Troll, des amis, de la Troll, des animations réussies, de la violence, de la Troll et des participants complètement givrés, c’est tout ça qui fait le côté unique et formidable du BIFFF. Plus que 351 nuits à dormir, 8424 heures à languir, 505440 minutes à gémir et 30326400 secondes à subir pour enfin te revoir, mon cher BIFFF, tu nous manques déjà !

    Le BIFFF, c’est le meilleur festival du monde. À point c’est tout !

    Olivier Eggermont
    Olivier Eggermont
    Journaliste du Suricate Magazine

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