De Capucine Duchamp, Jérémy Ferrari et Eric Antoine, mise en scène de Jérémy Ferrari et Eric Antoine, avec Capucine Duchamp. Au Théâtre Le Paris à 18h20 du 7 au 26 juillet. (Relâches 10, 17, 24 et 27 juillet)
Cela fait quelques années que Le Cas Pucine a débarqué dans notre paysage scénique. D’abord par plusieurs vidéos sur le net, ensuite pour la 14ème édition de La France a un incroyable talent et par après, dans plusieurs émissions. Pour ce deux en scène, c’est sous la protection d’Eric Antoine et de Jérémy Ferrari que la marionnette et son acolyte continuent leur ascension.
Le Cas Pucine – Main mise est un spectacle de ventriloquie. Elliot, un jeune dragon, qui n’a pas la langue dans sa poche, nous présente Capucine, son amie de toujours. Nous évoluons dans l’histoire de cette peluche verte qui s’est liée d’amitié avec une jeune humaine. La présence scénique et le charisme d’Elliot kidnappent le public pendant plus d’une heure. Nous assistons à du chant, des vannes piquantes et de la tendresse. Impossible de s’ennuyer ou de garder son statut de spectateur. C’est une pièce vivante et tout le monde y sera englobé.
Avec les années, Elliot a réussi à imposer un peu plus Capucine sur le devant de la scène. Il ne tire plus la couverture à lui et pousse sa protégée à s’affirmer davantage. Si le dragon a la gouaille scénique dans le sang, Capucine nous montre également son talent. Notamment en s’illustrant une fois de plus avec sa flûte traversière. Il est difficile de pouvoir trouver sa place à côté d’Elliot, mais le duo fonctionne à merveille.
Elliot nous présente avec bonheur sa jolie et timide marionnette Capucine, pour lui faire vivre un show enflammé et la maltraiter avec bonheur. Une réelle complicité enchanteresse.
N’espérez pas assister au spectacle sagement dans votre coin, vous serez très vite happés dans le sillage de leur démence. Du rire entrainant, de l’incisif en rafale, de l’improvisation au degré de réponses du public et de la douceur mélancolique. Un magnifique bouquet pour passer un moment rafraichissant. On ne peut sortir de là qu’avec un large sourire de béatitude.