Tome 2 : La tentation du roi Midas
scénario : Richard Marazano
dessin : Christophe Ferreira
éditions : Dargaud
sortie : 3 octobre 2014
genre : Péplum, mythologie, fantastique
Notre duo de fugueurs a été rejoint par Kyrilos, un jeune spartiate descendant direct d’Héraclès qui n’hésite jamais à le rappeler à qui veut et même qui ne veut pas. Alcyon, La tentation du roi Midas s’ouvre sur le trio en détresse au milieu d’une mer agitée.
On retrouve avec plaisir cette aventure grecque qui brasse très agilement les multiples récits mythologiques qui font la Grèce Antique. La mythologie grecque est riche en créatures extraordinaires et en récits légendaires. Il suffit d’y puiser ce qui nous intéresse. Mais il faut pouvoir mêler le tout sans que cela ressemble à une soupe indigeste.
Le scénariste Richard Marazano y arrive sans trop de difficulté. Au lieu de desservir la quête de base, ce rajout d’histoires légendaires renforce le récit principal et permet d’affiner les personnages. Ici, c’est la légende du roi Midas et de son toucher d’or.
Petit rappel.
Midas roi de Phrygie recueille un jour Silène le satyre, père adoptif et précepteur du dieu Dionysos, légèrement éméché. Reconnaissant envers le roi Midas, Dionysos lui offre la possibilité d’exaucer un vœu. On sait tous que ce genre d’offre est à fuir. Pourtant, Midas, un peu cupide, demande donc d’avoir le pouvoir de tout changer en or. Malheureusement, il change certes les pommes en or mais aussi les humains et il se retrouve à la tête d’un royaume de statues d’or.
Retour au récit.
Alcyon, Phoebe, Kyrilos et Ahiram, capitaine du bateau sur lequel nos jeunes héros ont embarqués, s’échouent sur une plage déserte. Ils sont immédiatement recueillis par la fille de Midas et Silène. Cette partie de l’histoire, prenant bien deux tiers de cette dernière, permet au scénariste d’affiner ses personnages. Dans le tiers restant ont suit les deux pères d’Alcyon et Phoebe prisonnier des Spartiates. Ce tiers agit comme second couteau du récit principal. Il souligne l’aventure de base et apporte des éléments supplémentaires à sa bonne compréhension. De plus, il est assez plaisant de lire les deux pères se crier dessus comme des poissonniers. Une touche d’humour bien venue et bien amenée.
Une belle suite en somme.