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    Alcool interdit sur les plages du Spring Break

    Photo d’illustration : Springbreakers ©Belga Films

    En mars dernier, les étudiants américains ont pu s’évader lors d’un séjour au traditionnel spring break. Comme à l’accoutumée, pas de promenade touristique mais bien une kyrielle d’activités ayant pour thèmes centraux la fête et… l’alcool.

    Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce genre de rendez-vous à l’américaine, c’est l’équivalent de nos vacances de Pâques, version trash et sans modération. À l’instar des stations estivales européennes, les plages ensoleillées accueillent un grand nombre de fêtards venus des quatre coins des Etats-Unis qui ont l’amusement pour seul leitmotiv. Suivant la tradition des universités américaines, il faut qu’un étudiant participe à une édition au minimum lors de son cursus. Au menu : musique, alcool, sexe et drogue. Un cocktail détonnant qui apporte son lot de problèmes.

    C’est justement ce que souhaitent éviter aujourd’hui les élus de Panama City, en Floride. Avec ses 14 kilomètres de plages de sable fin, la destination est l’une des plus appréciées par les springbreakers. Cette année, la ville a été secouée par des débordements d’une rare violence comme des bagarres générales à répétition, des viols et une fusillade faisant sept blessés.

    Pour endiguer l’amusement excessif de certains, la ville a donc pris des mesures et a décidé d’interdire la consommation d’alcool sur les plages qui accueillent l’évènement dès l’an prochain. Un coup dur pour l’organisation puisque la majeure partie des animations se déroulent sur celles-ci. En outre, les bars fermeront à deux heures du matin et la vente d’alcool sera interdite après cette heure.

    Une mauvaise nouvelle pour le spring break et ses aficionados, mais aussi pour l’économie locale. Certaines associations estiment les pertes à 200 millions de dollars.

    Quoi qu’il en soit, les étudiants devront se plier aux exigences municipales, sans quoi ils devront aller voir ailleurs, chose plus difficile qu’il n’y parait puisque de moins en moins de localités sont prêtes à les accepter. Reste aux insatiables à se tourner vers les traditionnels lieux exotiques comme Cancùn au Mexique ou les Bahamas. Des destinations financièrement très « select ».

    Matthieu Matthys
    Matthieu Matthys
    Directeur de publication - responsable cinéma du Suricate Magazine.

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