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    Premier album pour le All-stars band Revolution Saints

     

    Deen Castronovo est un homme qui a du métier comme on dit. Batteur actuel du célèbre groupe Journey, il a donné de sa personne dans des groupes comme Cacophony, Bad English, G/Z/R ou encore Wild Dogs. S’il doit sa renommée à son très bon jeu de batterie, c’est dans un tout autre registre que le président du label FrontiersSerafini Perugino, rêvait de le voir évoluer. Car si il manie les baguettes à merveille, l’Américain possède également une très belle voix.

    Le patron de Frontiers a donc réussi à réunir autour de Castronovo un line up d’exception. On retrouve en effet à la basse et aux backing vocals Jack Blades ( Night Ranger et Damn Yankees) et le guitariste Doug Aldrich (tout récent ex Whitesnake, Dio, Lion) Notre trio s’est réuni sous le nom Revolution Saints et vient tout juste ce 24 février de sortir son premier album éponyme.

    C’est avec une certaine crainte que nous avons écouté ce nouvel opus. Car comme on commence malheureusement à bien le savoir, line-up de rêve ne veut pas forcément dire album de rêve. Mais après quelques minutes, nos doutes se sont vites estompés.

    Revolution Saints est un bon album de hard-rock, mélange de tradition et de modernité. La voix de Castronovo est superbe et pleine d’émotion. Celle-ci rappelle, comme la plupart des morceaux d’ailleurs, ce que fait actuellement le groupe … Journey. Rien d’étonnant , d’autant plus que Arnel Pineda et Neal Schon viennent aider leur comparse chacun sur un morceau.

    Bien heureusement, le groupe n’est pas qu’une simple copie de Journey, loin de la ! L’ami Doug et son jeu de guitare si particulier en est pour beaucoup. Celui-ci nous livre tout au long de l’album des riffs imparables (comme sur To Mend a Broken Heart, Turn Back Time ou encore Locked ouf of Paradise), ainsi que de très beaux solis (Strangers to Life) dont il a le secret.

    L’album contient plusieurs de morceaux Hard-Rock, frôlant avec ce qu’on a appelé le Hard-FM, de très bonne facture. Back on my Trail , le premier titre, en est le parfait exemple. Quelques morceaux mid tempo plus mainstream sont certes moins intéressants, mais quel album ne contient aucun titre au niveau un peu moindre?

    On retrouve également pas mal de chansons plus calmes et de ballades. La plupart sont assez convenues, mais agréables à l’écoute, comme Don’t Walk Away. Mention spéciale dans ce registre pour la très émouvante Way to the Sun se terminant avec un solo de Neal Schon.

    Revolution Saints est donc un bel album , que les amateurs de hard-rock à l’américaine apprécieront sans problème. Il ne révolutionne rien peut-être, mais tout est fait avec beaucoup de talent et de sincérité, à l’image de la décidément bien belle voix de Dean Castronovo. Espérons que nos trois amis trouveront le temps pour effectuer une petite tournée dans nos contrées et surtout, pour réaliser la suite de ce bien agréable premier effort.

     

    Julien Sterckx
    Julien Sterckx
    Mais tu dis Que le bonheur est irréductible Et je dis Et il dit Que ton espoir n´est pas si désespéré A condition d´analyser Que l´absolu ne doit pas être Annihiler Par l´illusoire précarité De nos amours Destitué(e)s Et vice et versa

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