The Gambler who wouldn’t die de Giancario Giannini
À 18h, en salle 1, avait lieu la projection de The Gambler who wouldn’t Die (Ti Ho Cercata in Tutti i Necrologi), réalisé et interprété par Giancarlo Giannini (vu dans les nouveaux James Bond).
La salle est peu fréquentée et le film propose un thriller assez basique autour d’une idée plus sympa. Un homme est invité à une table de poker où il perd tout. Un deal lui est proposé : si il survit pendant 20 minutes à la chasse armée que les autres joueurs vont lui faire subir, ils seront quitte. Après avoir frôlé la crise de nerfs, notre homme va revenir encore, et encore, et encore …
Le film a été de prime abord une bonne surprise. Malgré quelques scènes étranges (déguisements ou réactions irrationnelles), la tension était bien dosée entre les doutes du héros et les scènes de chasse à l’homme. La relation étrange que le héros noue avec le commanditaire de ces chasses et avec une jeune fortunée sont intéressantes psychologiquement.
Mais tout dérape à la fin, les 25 dernières minutes sont trop longues et renversent totalement la crédibilité du film. Que se soit en utilisant abusivement de musiques larmoyantes que dans la scène finale, qui ne spoile pas le film car complètement inutile, où l’on voit deux animaux dans une prairie kitschement verte et fabriquée au moyen de CGI ridicule.
The Gambler ou comment réaliser un thriller à l’idée efficace avant de s’auto-détruire en ne sachant pas terminer son film et en ajoutant la scène de fin la plus stupide que nous ayons pu voir. Au secours !
Le film ayant duré plus longtemps que la moyenne, c’est la mort dans l’âme que l’on rate le début de Let Me Survive.
The Raid 2 de Gareth Evans
Alors que l’on attendait tous le nouvel opus du thriller le plus passionnant depuis longtemps, nous étions bien loin de la surprise qui nous attendait.
L’œuvre semblait démarrer sur les quarts de tours, et pourtant…
Ennuyeuse. Lassante. Soporifique. Le film n’est jamais qu’un amoncellement de discussions sans intérêts. Enfin, n’exagérons pas. La première moitié l’est. Le reste, votre serviteur n’a pas se résoudre à y assister.
La déception plus que la surprise était de mise et c’est dépitée, voire attristée que j’ai laissé derrière moi les Thaïlandais et leurs conversations inintéressantes.
Espectro d’Alfonso Pineda Ulloa
Doit-on vraiment parler de cette œuvre, copie de mille autres. Rien n’est surprenant, original ou digne d’un intérêt quelconque. Les 20 premières minutes s’écoulent et déjà résonnent au sein du Bozar, les premiers ronflements d’une salle lassée par les rebondissements médiocres. Le scénario, téléphoné, n’est pas digne d’un public aussi averti que celui du BIFFF.
Erreur de sélection ? Dommage parce qu’Espectro, son synopsis et son équipe semblaient pourtant alléchants…
Roxane de Quirini et Loïc Smars