When The Game Stands Tall
de Thomas Carter
Drame, Sport
Avec Jim Caviezel, Alexander Ludwig, Michael Chiklis, Laura Dern, Clancy Brown
Sorti en DVD le 23 janvier 2015
Dans When the Game Stands Tall, Jim Caviezel (Person of Interest, La Ligne rouge, My Own private Ohio), acteur américain très discret mais non moins talentueux, incarne Bob Ladouceur, un coach de football américain d’une équipe de Lycée.
Inspiré d’une histoire vraie, le film de Thomas Carter (Save the Last Dance, Coach Carter) suit le parcours célèbre de l’équipe des Spartans, menée par Ladouceur, qui aligna 151 victoires consécutives entre 1992 et 2004.
Le réalisateur choisit cependant délibérément de ne pas s’attarder sur cette longue suite de victoires phénoménales mais bien sur les événements qui ont suivis. Loin de poser toute son attention sur l’idée de l’exploit, When the Game Stands Tall choisit volontairement de se tourner vers une dimension plus humaine, loin de la culture de la victoire et du record qui baignent généralement le genre du film sportif.
Le film s’égare malheureusement assez vite dans une suite de clichés injectés dans une narration brouillonne et inégale qui tombe dans les travers du « typiquement hollywoodien » en tentant de donner de belles leçons mises en scène de manière un peu artificielle.
Comme dans tout film de sport qui se mérite, des scènes de matchs ponctuent le film. Ces dernières sont relativement techniques et très difficiles à suivre pour les néophytes, les stratégies du football américain étant généralement loin d’être vite comprises. Au sein même de l’action, le jargon souvent omniprésent perd le spectateur lambda à plusieurs reprises, pouvant faire traîner les scènes d’actions sportives en longueur.
L’interprétation, menée tel un quarterback stoïque par Jim Caviezel, est globalement très juste et amène cependant une dimension attachante à cette histoire intéressante en soi.
Si When the Game Stands Tall est loin de marquer un touchdown sur le terrain du film de sport biographique, le long métrage a le mérite d’aborder le football américain au travers de ses à-côtés parfois dramatiques et en-dehors de la culture de la victoire. L’occasion aussi de faire la connaissance de Bob Ladouceur, personnage célèbre outre-Atlantique mais inconnu – ou presque – en Europe.
