Et de dix albums pour Lenny Kravitz, dix ! Sorti en septembre dernier et caracolant en tête des ventes iTunes dès sa sortie, Strut (pour les non-bilingues comme nous, ça veut dire se pavaner dans la langue de Shakespeare) signe le « grand » retour de l’artiste américain qui n’avait rien produit depuis 2011. Sans doute en avez-vous découvert un échantillon avec le clip The Chamber sorti en juin 2014. A l’image de l’ensemble de l’album, The Chamber est très rythmé et donne à voir (ou plutôt à entendre) l’ampleur du talent de Lenny Kravitz qui n’hésite pas à jongler avec la palette d’instruments qui s’offre à lui (basse, guitare, piano, batterie).
L’album commence très fort avec des titres plein d’énergie aux noms parfois évocateurs (Sex, The Chamber, Dirty White Boots, New York City).
The Pleasure and the Pain vient ensuite adoucir avec des notes nostalgiques une ambiance qui était jusque-là très électrique. Grâce à des rythmes rock vintage et funk que Lenny Kravitz maîtrise très bien, Strut et Frankenstein viennent redonner un bon coup de boost à l’ensemble.
La fin du CD se fait dans le calme, façon balade nocturne, et on approuve !
Après de 40 millions de disques vendus en 25 de carrière, Lenny Kravitz s’apprête à entamer une tournée internationale.
Avec Strut, le chanteur a souhaité aborder toutes les dynamiques tournant autour du sentiment amoureux, que ce soit le sexe, le désir, la tristesse, l’amour à sens unique ou encore la séparation. Un défi réussi haut la main par celui qui, malgré ses pectoraux saillants, a fêté ses 50 ans cette année !
Si vous avez manqué son concert, sachez que Lenny Kravitz reviendra le 27 juin prochain à Rock Werchter. Une bonne occasion pour entendre ces nouveaux morceaux en live!
